Napoléon (suite) : sa santé

Sa santé

En vrac : Paludisme (crises de1790 à1796),Hémorroïdes (dues à ses longues courses à cheval),Dermatose à la cuisse.

Mais après 40 ans : corpulence, ventripotence, après son mariage avec Marie-Louise, dans les années 1810, un écrivain Charles-Paul de Kock parmi 10 autres témoins trouvent l’empereur « jaune, obèse, boursoufflé »  

Durant la campagne de Russie de 1812,sa santé se dégrade au point que ses facultés de jugement auraient été altérées.

En 1824, Ségur relate ses états d’anxiété, de fébrilité (On l’eût été à moins !), ses quintes de toux sèche continuelles, une respiration difficile, un pouls irrégulier, des œdèmes aux pieds et aux chevilles, une dysurie tenace. En 1813-14, ses difficultés d’uriner continueront. A Waterloo, il hésite de monter à cheval.

Selon Talleyrand, Napoléon aurait eu des crises d’épilepsie en 1805. Ce fait est aussi rapporté par sa maîtresse Mlle George lors d’une audience très privée.

Mais le plus important reste la douleur chronique qu’il éprouvait dans la région abdominale, stomacale. Le fait qu’il glissait sa main sous son gilet pour cette raison est une légende : les hommes de l’époque adoptaient souvent cette posture car leurs culottes n’avaient pas de poches.

A Sainte-Hélène, il souffrit de turista et calmait ses démangeaisons par d’interminables bains d’eau chaude. On dut aussi lui arracher deux molaires. Il saignait des gencives. Ses jambes et ses chevilles enflèrent de façon importante.

A partir de 1817, il s’évanouissait souvent et perdait connaissance parfois. Il souffrit d’hépatite.

Juillet 1818 : nombreux et violents vomissements. Il souffrait vivement et continuellement du côté droit.

Août 1820 : longs moments de léthargie, teint verdâtre, cernes sous les yeux.

Novembre 1820 : violentes souffrances aux intestins. Montholon écrit à son épouse, rentrée en Europe, une lettre très pessimiste.

Le malade avait de telles poussées de sueur qu’il fallait, certains jours, changer jusqu’à 7 fois son linge et ses draps.