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La culture relève du marché, non de l’État

Publié le 23 janvier 2011 par Lecriducontribuable
Dessin de Miège

L’Union démocratique du centre (UDC), principal parti suisse, considère que la culture ne doit plus être subventionnée. Cette initiative ne recueille pas l’assentiment des milieux artistiques, bien entendu.

Dans son programme, l’Union démocratique du centre (UDC) a le mérite de la clarté : « La culture doit s’épanouir grâce à l’initiative privée et au mécénat qu’il s’agit de privilégier fiscalement. Les subventions publiques dans le domaine culturel favorisent la culture d’Etat et l’uniformité. Cette politique discrimine et désavantage la culture populaire. Il faut stopper ce développement ». Et dans ce cadre, l’UDC a édité une « liste des artistes cajolés ». Et ce pour « lutter, là aussi, contre le gaspillage d’argent public », selon le député zurichois Christoph Mörgeli.

Cette initiative n’a pas reçu l’assentiment des milieux artistiques, bien au contraire. Attention, nous parlons là des artistes qui vivent des subventions… Ainsi, un certain nombre d’entre eux ont demandé à rejoindre la « liste des artistes cajolés ». Ils sont regroupés au sein d’une structure intitulée Art+Politique. Cette dernière défend bien entendu le soutien de l’État à des créateurs dont les œuvres rencontrent rarement leur public…

Arnaud Menu

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