Bref, c’est dans cet état d’esprit, qu’il part se reposer en Tunisie. De ce séjour, il va en retirer un carnet de voyage, Notice sur la Régence de Tunis, où, au-delà de sa curiosité pour la géographie, l’économie et les moeurs du pays, il laisse quelques belles pages sur l’abolition de l’esclavage voulue par le Bey de Tunis, dès 1846.
Dunant notera dans ses mémoires que son séjour en Tunisie fut un “intermède heureux”… Heureux oui, car l’avenir va vite s’assombrir…. Au bord de la faillite en 1859, il s’embarque pour l’Europe. Objectif : rencontrer Napoléon III afin de lui expliquer ses grands projets algériens. L’empereur des français n’est pas à Paris, non, il libère l’Italie du joug autrichien. C’est ainsi que Dunant débarque, habillé en touriste, dans la boucherie de Solférino. La suite on la connaît…
A l’heure où s’écrit une nouvelle page de l’histoire tunisienne, voici ce petit souvenir de Henry Dunant, raconté par Mohammed Abdelmajid Ben Ahmed, conseiller de la délégation régionale du CICR en Tunisie (et dunantolâtre comme moi).
Précisions : cette séquence a été enregistrée le 3 novembre 2010 et constitue le troisième épisode de la trilogie du blog consacrée à Dunant (*).
(*) A revoir, les deux précédents épisodes :
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