1113
Tu hésites
Ton pas s’avance
Puis recule
.
Ta main tremble dans l’ombre de tes poches
Que faire en ces temps d’amertume
.
D’un geste déterminé
Tu ouvres tes fenêtres
Pose au rebord quelques lumignons
Leur flamme vacille sous la pluie et le vent
.
Une petite lumière brille
Entre tes paupières plissées
Tu attends
Tapis dans les soupirs d’aurore
.
Un chœur de mésanges t’accueille
La soupente s’en fait plus légère
*
Plus loin
Tendresse dort
D’un sommeil que rien ne vient corrompre
.
Tu restes suspendu aux lèvres
D’amours incertaines qui ne font que passer
.
Le vrai se terre entre les bras du sublime
Si fort enlacé qu’il n’en reste qu’un jus
Vite emporté en cataractes boueuses
*
Tu rêves
Nez levé vers les brumes
D’un autre temps
.
Manosque, 23 décembre 2010
©CopyrightDepot.co 000455677