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Quatre temps

Publié le 23 janvier 2011 par Fred Desbordes

Un Big-Bang. L'expansion d'un système qui n'éprouve pas de limite au commencement. Un croisement. Un intersection. Une rencontre.

Photomaton en noir et blanc. Quatre flash. Une valse en quatre temps où, bizarrement, le temps semble ralentir, moins pressant, plus lent. Alors on laisse filer la mesure qui nous échappe complètement. On ne peut pas déterminer à l'avance sur quelle mode cette intersection se déroulera. Deux lignes de fuite qui s'évadent, opposées l'une à l'autre, rapprochées par accident. Deux lignes parallèles qui décident de s'imbriquer maladroitement.

L'instant décisif, le sens d'un pile ou face. Aller plus avant ou battre en retraite. Le temps s'installe et joue la montre. Le temps de la rencontre où les corps tournoient, se rapprochent, s'éloignent. Et la peur aussi. Qui fera le premier pas vers l'autre ? Et quel sera ce premier pas ? Comment répondra l'autre ? Y répondra t'il seulement ? Qu'attend t'il de moi, moi qui ne le connaît pas ?

Des questions sans réponses où les silences viennent se nicher, oiseaux sur la corde raide, fil sensible de l'âme.

Quand est-il de ces instants où l'on voudrait mais où l'on ne peut pas, où l'on pourrait mais on ne veut pas ?
Tout ce joue en quatre temps : un temps pour tout, un temps pour les “toi”, du temps pour les “moi” et peut-être; un temps pour ces “nous”. Alors les rencontres se métamorphosent en amitié, en destins croisés, en amour insensé, on ne peut pas savoir.


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