A quoi servent les primaires?

Ce cher Yann qui me demande mon avis sur l'utilité des primaires organisées au Parti Socialiste.
Ben ouais.
A ce sujet, donc, je veux bien reconnaître que la multitude des représentants de courant d'idées au sein d'un parti ait le droit à la parole, je veux bien que tout le monde s'exprime et expose ses idées mais le parti socialiste fait trop les choses au nom de la démocratie.
Je ne suis pas encarté au PS mais un truc m’échappe, dans les autres partis, sauf peut-être chez les centristes, ce ne sont que les potentiellement présidentiables qui peuvent participer aux primaires de leur parti, au PS, tout le monde peut participer et on se retrouve avec la moitié des militants comme candidats.
Tellement de candidats que les instituts de sondages en manque de sondage justement arrivent à les mettre face à face. Les primaires occupent les médias en attendant d'autres actualités plus intéressante. le vide de l'actualité politique selon Yann et Nicolas, c'est le coté positif d'un coté.
Ceci dit les autres sont prêts, le FN a déjà sa candidate, l'UMP aussi, le centre on s'en fout, le MoDem et Bayrou sont prêts depuis longtemps et Mélenchon vient de déclarer sa candidature même si au PC cela ne passe pas, reste le PS et ses primaires et les verts qui vont emmerder le PS.
Yann nous signale sa fatigue politique dans ce billet, qu'il garde des forces, les primaires vont être longues et désastreuses, mais personnellement je suis un peu comme lui, j'ai peur que la machine à perdre devienne la machine à catastrophe et je ne me vois pas vivre sous 5 ans de plus de pouvoir de l'UMP/Medef.
Et il va falloir faire du bon boulot parce qu'en 2017, c'est Copé le présidentiable UMP qui sera présent et lui c'est un sacré loustic.
Alors ce que je pense des primaires, c'est que j'ai l'impression d'être dans un café philosophique à perdre mon temps pendant des heures à écouter des conneries de gens différents et aussi intéressants les uns que les autres et en sortir avec plus aucun avis finalement, juste l'envie de changer de bar et ne pas rencontrer de relou.