Magazine Golf
Aux dernières nouvelles, aux Etats-Unis, on assiste à une succession de dérapages de journalistes vis-à-vis des golfeurs noirs. Une journaliste de Golf Channel a poussé le bouton eject de son siège en se prenant contre Tiger Woods avec le terme de « lynch » puis c’est au tour du vice-président de Golfweek qui a marché sur les charbons brûlants en évoquant une pratique de lynchage contre les esclaves noirs avant l’abolition de l’esclavage. Mais que se passe-t-il là-bas ? Difficile de juger quand on a aucune info réelle mais en gros, d’après ce que j’ai compris, l’une des gaffes est accidentelle et l’autre est lourde. La première est lors des commentaires d’une compétition le 4 janvier où Nick Faldo commentateur suggère que pour vaincre Tiger Woods, tous les autres golfeurs devraient se mettre contre lui, l’union fait la force, tous contre un. Puis la jeune Kelly balance qu’ils devraient le lyncher dans une arrière-cour en rigolant. Mouais, c’est nulle comme blague mais l’humour US reste tel mais ça n’a pas passé alors hop suspension de la miss pour 2 semaines. Concernant, GolfWeek ils ont sorti une couverture le 19 janvier avec le titre « Caught in a Noose » où ce terme symbolise le lynchage des esclaves noirs. Boum, là, le vice-président a sauté. Alors qu’en déduire ? Humour trop mauvais, susceptibilité flagrante, loi du plus fort, le roi Tiger, pouvoir du marketing ? Bref, on assiste à une succession de mauvaises actions dans de mauvaises circonstances. Période d’élections où le politically correct revient en force ? On peut décréter que c’est la faute à la saison, janvier est trop tranquille, rien ne se passe dans le golf, les journalistes brodent et tricotent des nœuds. Vivement, la belle saison du golf car hélas, il n’y a pas de serment d’Hermès obligeant les journalistes à garder le silence au lieu de raconter des idioties.