Cette campagne, lancée en janvier 2011 par Greenpeace France, s’adresse à chacun, pas tant pour dénoncer les groupes pétroliers — un peu mais pas seulement — que pour réveiller le grand public sur sa responsabilité individuelle et sa participation au système : chacun de nous est un pétrole addict et la première étape de celui qui veut s’en sortir c’est le déni… Un premier pas, on attend les suivants…
Voici les liens vers les vidéos (désolée il semble que le dailymotion ne passe pas…), suivis d’un article sur le sujet, vu sur Oil Man – Chroniques du début de la fin du pétrole et bien sûr vous pouvez consulter l’ensemble de la campagne, sur le site dédié de Greenpeace.
Petrol Addict : comment en sommes-nous arrivés là ?
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Le témoignage de Lucy
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Les aveux de Franck
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La confession de Brigitte
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Article sur Oil Man, du 20 janvier 2011 :
Greenpeace : « Tous accro au pétrole » [VIDEO]
Greenpeace France a lancé le 19 janvier une campagne de communication afin d’alerter le grand public sur notre degré de dépendance au pétrole.
Il y a longtemps que les pétroliers sont une cible privilégiée de Greenpeace, à cause des marées noires, ou, plus récemment, des campagnes de prospection dans l’Arctique. Mais jusqu’ici, on n’avait jamais vu (à ma connaissance) une grande ONG écologiste s’en prendre au pétrole EN TANT QUE TEL.
Greenpeace France suit une voie ouverte récemment par la branche britannique de l’ONG, à travers une campagne intitulée “Go beyond oil” (“Sortez du pétrole”). Mais cette campagne visait ceux qui investissent dans le pétrole, et non tous ceux, tellement plus nombreux, qui simplement… en consomment (voir les vidéos).
C’est bien fait, et c’est plutôt rigolo. Le constat de notre dépendance est posé. Mais on en reste à peu près là. Manquent les solutions. Un visuel parsemé d’éoliennes ne fait pas un programme. On sent une certaine pudeur à s’aventurer sur un terrain nouveau, dans lequel il n’y a plus d’un côté les méchants, et de l’autre les gentils…
Il est surprenant de voir à quel point l’addiction structurelle de la société au pétrole sera longtemps restée au second plan dans le discours écologiste. Les mobilisations contre les OGM, le nucléaire ou même… les marées noires (phénomène subsidiaire) ont toujours eu beaucoup, beaucoup, plus de succès.
Même avec le réchauffement climatique, le mot d’ordre “sortons du pétrole” ne s’est pas imposé ni comme une évidence, ni comme une priorité stratégique, à part chez les écologistes les plus radicaux. Trop “déceptif”, comme on dit dans la pub, invendable sur le marché politique ?
Le pétrole, c’était un peu l’éléphant qu’on aurait oublié au milieu du salon.
De fait, le député Vert Yves Cochet est bien moins “fédérateur” avec son “pétrole apocalypse” que Yann Arthus-Bertrand, le célèbre “hélicologiste” – pour reprendre le sobriquet dont l’affuble le mensuel La Décroissance.
La toute première étape pour le drogué qui voudrait s’en sortir, c’est le déni. Là-dessus donc, bien vu Greenpeace.
Adélaïde Colin, responsable de la communication au sein de l’ONG, reconnaît : “Cette campagne, c’est vraiment un premier pas en direction du grand public sur cette question. L’idée, c’est de commencer à informer, en soulignant que les changements climatiques et le recours à des sources de pétrole de plus en plus polluantes sont les conséquences directes de notre addiction au pétrole.”
Elle ajoute : “On commence à atteindre une maturité qu’il n’y avait peut-être pas avant sur cette question.”
Toutes les campagnes de Greenpeace sur Cassandria.