Pour devenir Imprim’Vert, un imprimeur devra s’engager à respecter trois critères énoncés dans un cahier des charges, qui concernent essentiellement la gestion des déchets et la non utilisation de produits toxiques :
- Bonne gestion des déchets dangereux : l’imprimeur s’engage à faire éliminer de façon conforme à la réglementation, preuves à l’appui, les déchets tels que les films et les plaques usagés, les solvants de nettoyage usagés, les boîtes d’encre, les emballages souillés, les cartouches jet d’encre et toner, etc.
- Sécurisation : l’imprimeur doit sécuriser le stockage des liquides neufs dangereux et des déchets liquides en cours d’utilisation ou non, ce qui veut dire, en cas de fuite, l’absence de risque pour les opérateurs et l’absence de risque de pollution accidentelle.
- Produits toxiques : l’imprimeur s’engage à ne pas utiliser de produits étiquetés « toxiques » (symbole « tête de mort »).
Enfin, il est demandé à l’imprimeur de mettre en place des actions de sensibilisation à l’environnement (comme le choix des papiers par exemple) à destination de sa clientèle.
La marque Imprim’Vert permet à l’imprimeur de faire reconnaître ses efforts en matière de protection de l’environnement, tandis qu’elle donne l’assurance au donneur d’ordre de pouvoir faire imprimer ses documents chez un partenaire qui limite ses impacts environnementaux.
Il y a aujourd’hui environ 1500 imprimeurs Imprim’Vert en France. En charge de la gestion d’Imprim’Vert®, le Pôle d’Innovation de l’Imprimerie (P2i), propriétaire de la marque, en garantit l’harmonisation et l’accessibilité au niveau national. Cependant les imprimeurs les plus engagés se tournent désormais vers des certifications plus complètes, comme les certifications FSC et PEFC pour le papier, ou encore l’ISO 14001 et l’EMAS pour leur système de management environnemental.
Plus d’infos : site Imprim’vert
Source : http://www.marketingdurable.net