Un élu UMP de l'Hérault, Arnaud Julien, a saisi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) pour l'alerter sur le risque de création "d'un fichier à orientation politique" des sympathisants de gauche, à l'occasion de la primaire socialiste. On peut en effet se poser la question de la légalité d'un tel vote. L'article 8 de la loi informatique et libertés, indique qu'il est "interdit de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître directement ou indirectement (...) les opinions politiques". Du côté du PS on assure que "la CNIL a été consultée". On verra. Une chose est sûre: tous ceux qui participeront à cette élection doivent savoir qu'ils seront répertoriés, identifiés, en un mot fichés. Une fois ce fichier géant constitué, le PS n'aura plus qu'à faire des relances bien ciblées...