(image à venir)
"I'd die for honor!!!" (je mourrais pour l'honneur).
C'est en substance ce que meuglait Nicolas Cage au sortir d'une boîte de nuit (roumaine je crois, mais pas sûr), comme on lui intimait, gentiment, l'ordre de partir.
Il faut dire que l'homme était passablement éméché. Par contre il était toujours dans son rôle. Mais le tournage était plutôt terminé depuis quelques temps. C'est à voir sur Youtube si vous aimez les histoires tristes.
En parlant d'histoire, celle du "Dernier des Templiers" a obtenu le prix du scénario, le Nicholl Fellowship, à l'Academy of Motion Pictures Arts and Sciences, ce qui équivaut à un Oscar du meilleur film pour les Oscars, par exemple.
Réalisé par Dominic Sena, chantre de l'action, qui a précédemment dirigé Nicolas Cage dans "60 secondes chrono", "Le Dernier Templier" débute avant tout sur un gros quiproquo....Puisque l'intrigue n'a pas grand chose à voir avec l'histoire des templiers, comme nous le fait découvrir son titre original : "The Season of the Witch", soit : La saison de la sorcière. Et là, tout d'un coup, le résumé est raccord avec le titre : Le templier (en effet) Behmen ( Cage) s'en retournant de croisade avec son fidèle Felson ( Ron-mais qu'est ce que je fous là- Perlman), se retrouve, au lieu de goûter un repos bien mérité, à escorter une jeune femme taxée de sorcellerie, jusqu'à un lointain monastère afin qu'elle y soit chatiée dans les règles de l'art. Le périple, bien évidemment, s'avèrera bien plus hardu et étrange, que ce qu'un templier fatigué aurait pu en attendre.
"Le dernier des templiers" c'est un peu le "16 Blocks" de la Fantasy, finalement....
Je crois que ce "Templiers" pourrait convenir à un public de profane, bien installé devant sa télé, un Dimanche soir. Je dis "je crois" parceque dans le genre, malheureusement, pour les puristes, ormis des scènes de batailles plutôt réussies mais trop peu nombreuses, une belle image, et soyons fou, une bonne réalisation, on se retrouve avec un Nicolas Cage bien dans son personnage, certes, mais sans aucune originalité, dans un scénario sans tripes, pas de profondeur, donc d'envergure, avec un peu de guimauve pour finir.
Est-ce encore un mauvais choix de film pour monsieur Cage? Oui et non, en fait. Ce n'est pas le gros nanard qui s'est fait étrillé par la critique lors de sa sortie chez nos amis les ricains, mais, bon, faut pas se voiler la face, c'est loin d'être le rôle qui le remettra en selle. Parceque j'y crois, moi, à mon Nicolas dans un bon film....
Bannister.