Difficile de cerner June Hill. Promenant l'auditeur des plaines du grand ouest américain jusqu'à Liverpool en faisant un petit détour par Seattle, le groupe semble prendre un malin plaisir à brouiller les pistes. Si bien qu'il est un peu difficile de l' enfermer dans une case musicale. Et c'est tant mieux.
Sur son premier EP à paraitre le 31 janvier "Pardon My French", les guitares acoustiques se mêlent aux sonorités métalliques du banjo, à l'harmonica et sont réveillées par des envolées électriques toujours judicieusement placées.
Comme l'illustre la pochette du mini album, June Hill c'est avant tout une histoire de potes et c'est ce qui se ressent à l'écoute des morceaux. Chacun y va de son ingrédient et la recette (sur)prend : Heureux mix de pop et de rock (sunday afternoon) matiné de sonorités bluesy (young girl), melting pot de rythmes enlevés (sunday afternoon) et de ballades cools (thin air, lights of the city), avec cet EP le band confirme qu'il aime surprendre.
Si le nom de June Hill te dit quelquechose, ça n'a rien d'étonnant : avec leurs propres concerts mais aussi après avoir assuré les premières parties de Coeur de Pirate et de Puggy à plusieurs reprises, les boys ont réussi à réunir un public de fidèles qui attend avec impatience la sortie de "Pardon my French". Qu'il se réjouisse, il devrait satisfaire toutes leurs espérances...
En fait "Pardon my french" revendique haut et fort les influences musicales anglosaxonnes du groupe qui s'excuse sous forme de boutade. Si c'est pour nous livrer ce genre de cocktail musical que les June Hill délaissent leur langue maternelle, ils sont tout excusés...
June Hill - Le Film - "Sunday Afternoon" Extract from June Hill on Vimeo.