L’Angleterre et l’Allemagne sont également touchées puisque le Footsie et de la Dax ont perdu respectivement 2,2% et 2%. Madrid, Amterdam, Stockholm et Zurich ont suivi la tendance.
Ca ne fait aucun doute, la crise américaine s’exporte bien, et ce n’est pas le plan de relance présenté par George W. Bush qui va rassurer les Européens.
Le plan de relance, même s’il représente 1% du PIB (soit $140Mds), ne séduit pas les économistes et les analystes boursiers. Selon une analyse du Crédit Mutuel-CIC, "les marchés doutent de la capacité à faire passer le plan au Congrès, où les démocrates veulent des mesures visant les revenus les plus modestes, qui ne paient pas d'impôt et ne seraient pas touchés par les mesures annoncées". Ce plan est jugé trop tardif et trop restreint pour avoir un véritable impact sur l’économie américaine.
Il faudra donc faire mieux si le président Bush veut redonner confiance aux consommateurs américains et relancer la consommation. Alors que Mme. Christine Lagarde, ministre française de l’économie et des finances, avait laissé entendre que 2008 connaîtrait une inflation supérieure à 2007, les Etats-Unis se trouvent aujourd’hui face à un double risque : premièrement une relance de l’inflation, et deuxièmement un déficit budgétaire accru. Les perspectives ne sont guère réjouissantes pour les Américains et par extension pour les Européens quand on voit à quelle vitesse le ralentissement de la première économie mondiale affecte le Vieux Continent.