Erres, j'erre , j'errerais au fin fond des Limbes.
Monde perdu où l'oubli naît des âmes errantes.
Loin de tout temps, les pierres sommeillent de nos présences.
Loin de tous chemins bercés d'illusions...
Nos âmes au corps sans baptême implorent
Ce repos de l'éternel vit en pénombre et ... de la nuit...
Là où nous nous retrouvons pour effleurés les rêves de l'absence
Là où nous nous effleurons le retour imaginaire nos vies en ce monde.
Akasha, la sombre déesse des limbes
Veille sur nos longues nuits étoilés
Cachés par des nuages d'ignorance
Pour une lune bleue gravé sur nos stèles.