Le président du RCD et des dizaines de militants et de sympathisants sont bloqués au siège du parti à la rue Didouche Mourad, encerclé par des centaines de policiers anti émeutes.
Rien n'a été laissé au hasard par le pouvoir pour empecher les algériens de marcher et de répondre à l'appel du RCD. Tous ceux qui tentent de rejoindre la place du 1er mai sont, soit arrêtés, soit refoulés.
Depuis vendredi soir la police a mis en place son arsenal repressif, à travers un dispositif impressionnant, qui a été déployé dès la matinée du samedi 22 janvier sur toutes les rues de la capitale du pays, alger.
Objectif : empêcher la marche à la quelle a appelé le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) pour aujourd’hui de la place du 1er mai au siège de l’APN.
Il faut dire que les services de police n’ont lésiné sur aucun moyen. Le pouvoir a fait sortir tout son arsenal répressif pour ne laisser aucune chance à tout mouvement de protestation. Camions à jet d’eau, forces antiémeute, policiers en civil… sont visibles dans beaucoup d’endroits de la capitale.
Les dizaines de policiers sont postés en différents lieux sensibles de la capitale. Sur la place du 1er Mai, lieu d’où devait démarrer la marche, un nombre important de camions des brigades antiémeute est déjà sur place.
Les accès menant vers la place du 1er Mai, que veulent atteindre les manifestants, sont hermétiquement filtrés par de nombreux barrages, à l’est d’Alger. Le pouvoir a, même, suspendu les navettes des trains de banlieue.
Des hélicoptères survolent le ciel d'Alger.
Selon le parti de Said Sadi, le député Athmane Mazouz a été arrêté ce samedi matin à Alger. Il a été relaché quelques heures plus tard, avec des blessures. On apprend en outre que des affrontements ont éclaté aux Isser dans la wilaya de Boumerdès entre les forces de sécurité et des manifestants qui se rendaient à Alger.
Par Rabah Beldjenna