Hung saison 1

Publié le 22 janvier 2011 par Olivier Walmacq

Genre : Série tv comico-dramatique créée par Dmitry Lipkin et Colette Burson pour la chaîne HBO.

Année : 2009.

L’histoire : Un prof de sport tente de devenir gigolo afin de financer les travaux de sa maison

A propos de la série :

Cette saison compte 10 épisodes de 25 minutes.

Hung peut se traduire littéralement en français par « bien monté ».

Critique de Ber

Voici la réponse de HBO à l’extrême popularité de Californication. D’entrée de jeu, la série se démarque par un héros beaucoup moins sophistiqué et d’autant plus primal (c’est tout de même Thomas Jane, le Punisher sur grand écran !). Doté d’un membre surdimensionné, le gars trouve en Tracy, une ancienne conquête, une alliée dans l’exécution d’une activité complémentaire mettant en valeur son don avec les femmes.

Un scénar’ de fou pour un programme profondément ancré dans la réalité. Ayant perdu sa maison (faisant fuir ses jumeaux chez son ex-femme), Ray se retrouve dans la dèche la plus complète. Flanquée d’une maquerelle tout aussi dilettante dans le domaine que lui, leur entreprise va connaître des hauts et des bas. La faillite ne sera même pas très loin lorsque chacun ira de sa très mauvaise idée. Si Ray tombe amoureux d’une cliente, Tracy, quant à elle, démarche ses collègues de bureaux !

Entre vie de famille chaotique pour l’un et une carrière de poétesse totalement en stand by pour l’autre, les deux larrons auront des occasions de noyer leur chagrin dans l’alcool. Et ce n’est pas leur association avec une experte en la matière qui va arranger les choses.

Même si le duo fonctionne bien, je voudrai mettre en avant la performance d’Anne Heche, l’ex épouse, qui joue admirablement bien cette femme, un brin vénale, qui ferait tout pour l’amour de ses enfants. Au risque de paraître des plus pathétiques...

La série ne nous ment pas sur la marchandise (les scènes de sexe sont haut en couleur sans la moindre vulgarité) et le petit monde sympathique gravitant autour de Ray a encore des choses à raconter (le fils en pleine crise d’identité, le voisin avocat harceleur...). Même si l’on peut reprocher un peu de facilité su l’ultime rencard du héros (c’était téléphoné !!!!), les scénaristes ont l’obligeance de ne pas transformer l’essai en une scène cocasse et embarrassante. Ils la joueront beaucoup plus serré, avec émotion et sans violons, et ce, pour le plus grand bonheur des aficionados à qui on ne la fait pas !

On attend la suite sans trop se faire de film lorsqu’on connait le proche devenir de Californication...

Note : 17/20

BER