Magazine Cinéma
samedi 22 janvier 2011
L’avantage avec ce très – trop – long film, c’est que l’on peut s’échapper un moment sans perdre le fil. Je ne comprends pas encore comment il a pu rafler les Césars à son époque, la concurrence devait être bien maigre. C’est long, long, l’éveil aux sens de la femme délaissée, finalement on s’en fout un peu, ça sent l’Harlequin à plein nez. Vous allez croire que je suis un gros macho qui n’aime pas les histoires romantiques. Non, je n’aime pas quand le cinéma m’ennuie, j’aime bien lorsque sa lenteur me permet d’évader mon esprit et de réfléchir à ce qui est derrière le film pas lorsque je pense à faire ma liste de courses pour le lendemain.
Ok, il y a la petite séquence sous forme de film de vacances, les intertitres à la Kubrick, qui sont des petites ruptures de style, là pour montrer que l’on a à faire avec de l’art mais bon, c’est pas nouveau comme idée. Pour un film des années vingt, on peut se dire que c’est de l’histoire de l’art, là c’est du pseudo-esthétisme.
Allez, j’arrête de déblatérer sur ce film, il ne m’a pas plu du tout, un point c’est tout !