L'éditorial du quotidien tunisien "Le Temps" (d'hier) qui propose à M.A.M. l'aide de la police tunisienne pour régler le problème des banlieues en France... (envoyé par Serge)
Les mots déchainés
M .A .M: MIAM MIAM; BANANIA "L’on se demanderait bien pourquoi les propos du ministre des affaires étrangères françaises ont-ils ébranlé autant de monde. A tel point que, injustement attaquée par ses opposants de gauche, elle se vit porter secours par Superman premier ministre qui, à son tour attaqua les attaquants de sa protégée en les menaçant de citer le nombre de fois ou leurs représentants en haut de la pyramide du pouvoir ont reçu bras ouvert la crème de la crème tunisienne obséquieuse et menaçante à la fois que fut notre très cher et très regretté président à vices.Qu’avait dit Jospin à l’époque ? Oui mais Chirac n’avait il pas dit que la démocratie en fin de compte c’est d’avoir le ventre plein ? Sarkozy n’a rien dit lui. Il est connu pour quelqu’un qui se contente des faits. Surtout de faits secrets et quant ces secrets sont éventés il ne dit rien non plus. Après tous notre chèr et très regretté voleur n’était il pas riche comme Crésus ? Sarkozy aime les nantis. Ne vient il pas d’un pays d’affamés lui aussi ? N’a-t-il pas connu comme notre ex sauveur le besoin et l’humiliation et les gens du pouvoir sont comme les enfants battus. Quand ils seront grands ils battront leurs enfants à leur tour. Nous devons donc -et nous l’avons déjà fait- pardonner a notre bourreau de nous avoir flagellés pendant une bonne vingtaine d’années. A notre tour nous sommes devenus adultes et faute de battre nos enfants nous allons nous venger sur nos grands frères qui nous ont si gracieusement torturés.La plus belle phrase d’un responsable français en le matière fut celle du Dracula Mitterand (l’ainé pas l’amateur de chaire fraiche et jeune) en laissant le tout nouveau président pas encore à vie avec ses supporters après avoir lâché pernicieusement cette phrase : « les tunisiens sont nos cousins lointains… »Or tout le monde le sait, visiblement, à part notre auguste leader de l’époque dont l’épouse partie d’ un bac moins cinquante est arrivée à décrocher une cinquantaine de doctorat en l’espace de quelque années et peut donc lui faire comprendre dans la suite impériale qu’ils occupent en Arabie Saoudite (momentanément, nous dit on) que les cousins lointains du genre humain sont les singes. Le peuple tunisien dans son infinie magnanimité va-t- il pardonner au Dracula Mitterand cet opportunisme bas de gamme comme le peuple algérien lui aurait pardonné d’être l’instigateur de la plus grande répression qu’il ait subie? Ou bien la vérité serait elle tout autre ? Ne seraient-ce pas les représentants suprêmes de l’état qui lui auraient pardonné car les peuples ne pardonnent qu’aux peuples… Jamais a ceux qui les ont trahis ou humiliés .Allons nous aussi pardonner a M A M Banania alias Michèle Alliot Marie sa volonté spontanée d’avoir voulu venir en aide à notre ex-super flic d’ex-président ? Cela, malheureusement, nous ne le pouvons guère. Car c’est une atteinte à notre supériorité en ce domaine précisément. Si comme beaucoup de responsable français elle n’a rien vu venir de la révolution tunisienne, elle n’a aucunement le droit d’ignorer que nous avons le même nombre de fonctionnaires de police toutes catégories confondues que la France avec un nombre d’habitants sept fois inférieur à celui de l’hexagone. D’autant plus que nos agents n’ont rien à envier à ceux de la France question formation et pratique. Au contraire si la France avait un jour besoin de régler les problèmes de ses banlieues nous lui accorderions volontiers quelques contingents qui viendront, au bout de quelques jours, à bout de tout esprit de révolte et de désobéissance. Le peuple tunisien dans sa grande majorité sait de quoi il parle. Il est largement passé par cette expérience et il a réussi avec mention très bien toutes les étapes jalonnées d’examens des longues et difficile études inhérentes à l’assimilation de la torture comme mode de vie.Alors chère anciens, futurs, et néo-colons d’Orient ou d’Occident ne vous souciez pas de savoir si nous avons ou pas le ventre plein. On s’en fou ! Par contre faites gaffe : nous avons au fin fond de notre cerveau, une graine minuscule nommée liberté. Elle n’est ni votre démocratie ni le pouvoir obscure des oligarchies religieuses. Elle n’est ni république ni royaume. Elle est le frémissement imperceptible des ailes d’un papillon secret que seules ceux qui ont le cœur plus grand que le ventre puissent entendre et …écouter."Hechmi Ghachem