Un article brouhaha, j'en fais rarement et ça ne veut rien dire. Ni construction, ni plan, voilà qui me changera de mon quotidien où tout doit être planifié. Une introduction, trois parties cohérente qui répondent à la question principale et une conclusion. Non, sortons de ces vieux schémas embêtant et crispant. Il ne faut pas que nous hésitions une seconde à écrire n'importe quoi quand cela nous chante. En dépit de ce que je viens d'écrire, ceci ressemble à une belle introduction, belle parce qu'elle est de moi, introduction parce que c'est au début.Alors introduction à quoi ? Comme le dirait ce cher Shakespeare "That is the question". A la suite bien sûr !Le 20 janvier 2011 (date très importante pour moi mais ça on s'en fiche), dans ce fameux lycée où je continue mes études post-bac, il y avait une jolie diffusion de l'Imaginarium du Docteur Parnassus (film qui lui aussi est très important, en un sens, pour moi) avec une petite présentation par le rédacteur en chef de Brazil. Qui mieux que lui aurait pu nous parler de l'Imaginaire au cinéma ? Et bien pas grand monde.
Me voilà donc sur une de ces chaises si inconfortables à l'écouter parler du sujet de l'imagination au cinéma. Il faut le dire, le bilan est plutôt catastrophique, pour lui, il n'y a presque plus de notions d'Imaginaire au cinéma, elle est passé sur les séries. Mais moi, je ne suis pas vraiment séries (à quelques exceptions près mais je n'en suis pas fière).Je ne pourrais vous retranscrire tout ce qu'il a pu nous racontez, je n'ai pas pris de notes, certaine que je me souviendrai de tout... je n'aurais sans doute pas du faire confiance à ma mémoire qui a tendance à être sélective et à ne retenir que les informations inutiles telles que les codes barres (si, si). Si vous n'avez plus d'idées de films à voir, vous pouvez piocher dans cette liste de réalisateurs : Terry Gilliam (of course), Guillermo del Toro, Federico Fellini, Alfred Hitchcock, David Lynch.
Sinon, qui est Terry Gilliam ? Un réalisateur de génie qui ne convient pas forcément aux grands studios hollywoodiens, il refuse de se plier aux règles et de changer ses scénarios du tout au tout, il a ainsi du laisser tomber Harry Potter ou A la croisée des mondes, deux films pour lesquels il avait écrit un scénario et quand j'imagine ce que ça aurait pu donner et bien... c'est triste, surtout pour A la croisée des mondes qui a été un vrai mauvais film malgré la présence d'un casting plutôt pas mal.Le cinéma a perdu de sa superbe (et l'Imaginarium du docteur Parnassus en grande critique de la société actuelle nous le fait aussi un peu comprendre) et de son envie de nous balancer de l'imaginaire, de nous faire rêver, de tout nous suggérer et nous mettre une grosse baffe. Alors si le phénomène se voit particulièrement bien avec des film comme le Alice de Tim Burton, je ne suis pas tout à fait d'accord avec les propos du gars de Brazil qui semble bien pessimiste sur le cinéma des vingt dernières années. Comme je suis toujours très optimiste et même si une de mes plus grosse baffe au cinéma a bel et bien été l'Imaginarium, il y a moyen de se prendre des claques avec un tas de films de nos jours et c'est ça que je ne veux pas que vous oubliez, chers lecteurs : continuons à aller au cinéma, il y a toujours des merveilles un peu partout.
Voilà qui aurait fait une bonne phrase de conclusion, nope ? Oui, et ben non, parce que je n'ai pas fini de vous parler de Gilliam, en effet, il y a beaucoup à dire sur ce membre des Monty Python et sur la signification de ses films en générale. Alors où va-t-il chercher toutes ses idées ? De son imagination, j'imagine mais aussi de peintures, il a besoin de s'inspirer d'un autre art pour faire du bon cinéma, laissons-le faire, le résultat est si bon !Alors, j'imagine que je vais bientôt me refaire tous les film de Terry et les Monty Python aussi, soyons fou jusqu'au bout et je vous encourage à m'imiter, ainsi, on pourrait bien s'amuser.