Qui parlerait de l’amla (Phyllanthus emblica = emblica officinalis), nom hindi de l’indian gooseberry, anciennement appelé emblic mirobalan en anglais et en français ..
sans la publication par des chercheurs de la Central Agricultural University et du Department of Medical Laboratory Technology d’Aizawl (Inde) d’une analyse de l’anticvité antioxydante des fruits vendus sur les marchés d’Aizawl ?
Etude d’une grande rigueur méthodologique dans laquelle on peut lire que l’amla est une bombe thermonucléaire anti-oxydante qui ridiculise nos amies goyave, grenade et lime douce pourtant déjà remarquable.
Michèle, il faut en faire un masque anti ride.
Dans le tableau ci-dessous extrait de cette étude on voit qu’un malheureux amla de 40 g, gros comme une prune, tient la dragée haute à 6 oranges.
Ce résultat confirme une étude antérieure.
Extrait :
"Amla is an important dietary source of vitamin C, minerals and amino acids and also contains phenolic compounds, tannins, phyllembelic acid, phyllemblin, rutin, curcuminoides and emblicol and the vitamin C content alone is about 2%..
The ranking order observed in this investigation is similar to the observation made by Leong and Shui (2001) … in their investigation of antioxidant capacity of fruits in Singapore market ranked Guava, Star fruit as high in their content of antioxidant capacity, Papaya, Orange, ..etc."
On connaissait diverses applications médicales mais pas ces vigoureuses propriétés anti oxydantes.
Il était autrefois cultivé comme comme colorant : Colorant ( p 137).
Susanna Lyle indique que bien que tropical il suporte des gels légers voir plus sévères adulte, il est classé en rusticité 10a à 11 par dave's garden.
Il est remarquable qu'on trouve toute les boissons douces après avoir mangé de l'amla cru.
C’est pourquoi la cuisine du jardin ne peut plus éluder quelques recettes d’amla, pour ceux qui en cultivent.
L’amla est acide et tannique, on le récolte vert, il est difficilement mangeable tel quel.
Les Indiens en font un pickles piquant/acides difficilement compatibles avec notre cuisine.
Si vous faite mariner la pulpe d’amla dans le ponzu sucré salé de chez Wadakan, richement aromatisé au yuzu et au sudachi, vous obtenez après 24 heures un amla avec une agréable texture pulpeuse et sans âcreté.
L’amla devient un rien doux, tout a fait bon.
L’amla ainsi mariné se sert en bruschetta (frottée au citron jaune) ou dans les mêmes emplois que les câpres.