Comme l’avait prouvé en son temps le BMW Z3M Coupé, un break de chasse peut être sportif. Sous le capot de cette Ferrari FF on retrouve un bloc V12 de 6 262 cm3 développant 660 ch à 8 000 tr/min et un couple de 683 Nm à 6 000 tr/min. Ce v12 dérivé de celui de l’Enzo est accouplé à une boîte 7 à double embrayage placé à l’arrière pour l’équilibre de l’auto (53 % sur l’essieu arrière). Coté performances Ferrari annonce une vitesse de pointe de 335 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 3,7 sec, pour 360 g/km de CO² soit une consommant mixte de 15,5 l/100 km. Au vu de la puissance de cette Ferrari FF cette consommation apparaît raisonnable, la présence d’un système de micro hybridation stop and start n’y est certainement pas étranger, ainsi qu’un poids contenu annoncé à 1 790 kg. La concurrence dépasse généralement les deux tonnes à l’image de la Bentley Continental GT. Si je calcule bien cela fait un rapport poids-puissance inégalé de 2,7 kg par cheval.
Revenons sur la nouveauté de cette Ferrari FF: la transmission. Il s’agit donc d’une transmission intégrale qui selon Maranello est 50 % moins lourde qu’un système classique, mais il faudra attendre le le 1er mars et l’ouverture du Salon de Genève pour en savoir plus.