L’assurance vie et l’assurance décès sont dans la même famille d’assurance. Elles sont toutes les deux à mettre dans la catégorie des assurances sur la vie. Il n’est pas ici question d’assurance dommage ou responsabilité. Le moteur de l’assurance vie et aussi de l’assurance décès est basé sur l’espérance de la vie d’un Homme. Cependant dans cette catégorie d’assurance on retrouve de nombreux services et il faut séparer ces services dans deux catégories :
Les assurances vie en cas de vie : Le principe de base est tout ce qu’il y a de plus clair. Vous bénéficierez de la prestation de votre assureur si vous êtes encore en vie à un moment donnée.
En règle générale, Votre assureur vous propose un contrat dans lequel il vous promet de vous verser une somme d’argent si vous êtes encore vivant dans 10 ou 20 ans. C’est le contrat qui donnera les modalités de la durée et de la somme à encaisser. Le contrat d’assurance vie est de plus en plus à la mode et après des débuts difficiles, il semble que rien ne puisse arrêter son succès.
Les assurances vie en cas de décès : La prestation promise par l’assureur sera versée en cas de décès de l’assuré. Ce dernier ayant nommé des ayants droits qui pourront bénéficier d’une prestation une fois que l’assuré aura quitté le monde des vivants. Là encore c’est le contrat qui fixera le montant des cotisations et le montant final de la prestation pour les ayants droits.
Dans les deux cas l’assurance vie se base sur la notion d’espérance de vie et il est très facile d’estimer le coût de fonctionnement d’une telle assurance car d’une part l’Homme n’est pas immortel et il mourra un jour ou l’autre et d’autre part les estimations de l’espérance de vie sont précises. Au point que dans ce domaine il n’y a pas de place pour la surprise et encore moins pour l’approximation.
L’assurance vie en détail
L’assurance vie s’appuie sur des données scientifiques précises pour justifier de son fonctionnement et les résultats sont là. Ces données scientifiques sont vielles de plusieurs siècles et dans ce domaine le hasard n’a pas vraiment sa place.
Certes on peut toujours compléter ces données scientifiques en les adaptant à notre monde moderne. C’est d’ailleurs ce que fait si bien l’assurance vie pour séduire de plus en plus d’assurés. Mais les principes de base sont toujours les mêmes et ce n’est pas prêt de changer.
Le contrat de l’assurance vie :
Il existe deux types de contrats principaux dans la cadre de l’assurance vie.
Le premier est le contrat avec capital différé : le contractant convient avec son assureur du montant d’un capital qu’il touchera s’il est encore en vie après une période donnée. En cas de décès, le capital sera transfère à un ayant droit qui a été précisé par l’assuré auparavant. Quand à la durée du contrat elle varie en fonction des pays. La durée minimum est souvent de dix ans et cela peut monter jusqu’à 20 ans. En souscrivant une assurance vie, on obtient des avantages fiscaux et c’est pourquoi c’est l’Etat qui fixe la durer minimum et maximum de la durée d’un contrat assurance vie.
L’assureur qui touche la prime de son assuré va épargner cette somme et la faire fructifier au mieux jusqu’à ce qu’il doive fournir le capital promis en cas de fin de contrat ou de décès de l’assuré. La prime de l’assuré est calculée avec précision et c’est pourquoi l’on parle ici de provision mathématique quand l’assureur épargne avec l’argent de ses assurés. Pas de mystère dans l’assurance vie, l’espérance de vie et les taux d’intérêt sont des notions connues de tous et les provisions mathématiques voir scientifiques peuvent ainsi être précises. Souscrire un contrat d’assurance de ce type est donc une forme d’épargne et si vous vous y connaissez en épargne, rien ne sert de prendre un contrat d’assurance vie. Epargnez seul et le résultat sera le même. Ceci étant rares sont ceux qui sont capables de réellement générer une épargne productive à l’échelle individuelle. Il est presque impossible de rivaliser avec les assurances car quand elle épargne c’est en masse et les revenus seront donc plus conséquents. C’est sans doute pour cette raison que l’assurance vie séduit de plus en plus.
La plupart des assurés vont choisir un contrat d’assurance vie avec contre assurance des primes. A la base, l’assureur ne vous reverse votre capital que si vous êtes en vie après une période donné. Mais si ce n’est pas le cas, il reversera le montant de vos cotisations à votre bénéficiaire. Pas de risque de voir son argent partir en fumé et dans tous les cas souscrire une assurance vie est un placement d’épargne sans risques.
Pourtant il suffirait d’établir des contrats d’assurances vie sans contre-assurances pour rendre la rentabilité d’un contrat d’assurance encore plus profitable. Si l’assuré contracte ce type de contrat il devra vivre jusqu’à la date indiquée dans le contrat. S’il décède avant alors l’assureur ne reversera rien à personne. Dans ce type de contrat la somme du capital reversée à l’assuré qui arrive en fin de contrat est beaucoup plus importante qu’un contrat assurance avec contre assurances des primes. D’un autre coté si le contrat n’arrive pas à terme l’assuré perdra tout et c’est un risque. Ceci explique pourquoi il existe une différence de rentabilité au niveau du contrat assurance vie avec ou sans contre assurance des primes.
Dans la réalité le contrat d’assurance vie sans contre assurance n’existe tout simplement pas. Les assurés ne sont pas prêts à prendre le risque de tout perdre s’il meurt avant la date du contrat. L’assuré ne s’assure pas pour prendre des risques mais pour se protéger des risques. C’est pourquoi les assureurs ne proposent pas cette formule dans le contrat assurance vie.
C’est sans doute une bonne chose car dans le cas contraire on pourrait craindre de voir se créer des sociétés d’assurances un peu particulières. Une société d’assurance qui vous promet un capital intéressant si vous êtes en vie dans 30 ans et qui d’un autre coté ne vous versera rien si vous décédez peut être tentée par le diable. Pour être certaine de ne pas avoir à rembourser ce qu’elle doit, il suffira alors à l’assurance de faire en sorte que ses assurés n’arrivent pas à la date d’échéance du contrat. Si la nature ne s’est pas chargée de votre vielle peau, votre assureur pourra s’en charger en douce. En plus il connait votre adresse alors se sera facile d’engager un tueur à gage et ainsi éviter de vous payer votre capital. De toute façon ces fabulations n’ont pas lieu d’être puisque les assureurs français ne proposent pas des contrats d’assurances vies sans contre assurances.
Le deuxième type de contrat de l’assurance vie est la rente viagère : Le principe de la rente viagère est que vous souscrivez une assurance vie pendant une période donnée et qu’une fois arrivé à un certains âge, votre assureur vous donnera une rente à vie. Vous percevrez le montant de cette rente jusqu’à votre décès.
Les assureurs doivent pour cela bien prendre en compte l’espérance de vie et regarder son évolution de prés. L’espérance de vie ne cesse d’augmenter et l’assureur doit absolument le prévoir pour ne pas connaitre une faillite. Si l’assureur n’est pas attentif à l’évolution de l’espérance de vie et qu’il n’actualise pas ses données, les provisions mathématiques vont devenir des provisions hasardeuses et il y aura risque de faillite. Il est difficile pour une personne de s’imaginer une date de mort et donc de calculer le nombre d’années pendant laquelle il va pouvoir bénéficier d’une rente. Pourtant l’espérance de vie augmente et la rente viagère se révèle donc rentable dans la plupart des cas. Mais l’assuré n’a pas vraiment confiance en l’avenir et se voit mourir trop vite au point qu’il préféra toucher un capital plutôt qu’une rente. C’est ce qui explique pourquoi la rente viagère n’a pas le succès qu’elle mérite.
L’assurance vie en cas de décès ou l’assurance décès
Pour l’assurance décès, il faut aussi effectuer une séparation en deux catégories :
Les contrats de décès « temporaires » : L’assureur payera une somme déterminée au préalable à la personne que vous avez désigné si vous décédez avant une date qui elle aussi a été convenue auparavant. La prime que l’assuré doit cotiser varie énormément selon des critères de base. En fonction de votre sexe et de votre âge mais surtout de votre capital à garantir, votre assureur fixera votre prime d’assurance.
Il est facile d’imaginer que plus on souscrit une assurance décès en ayant un âge avancé plus on a des chances de mourir assez rapidement et donc plus le montant de la prime d’assurance sera élevé. Si vous avez la trentaine, au contraire votre prime sera beaucoup plus importante. Si vous êtes une femme vous avez une espérance de vie plus longue et donc un homme qui souscrit une assurance décès payera plus cher qu’une femme. Alors, si vous êtes un homme âgé, il se peut que la table de probabilité dise à l’assureur que votre probabilité de mort est assez importante et refuse de vous assurer ou alors vous demandera une très grosse prime. Pour un assureur, la probabilité de décès augmente avec un accroissement important après 40 ans et plus vous attendez pour souscrire une assurance décès et plus le montant de vos cotisations sera élevé.
Il peut sembler bizarre de procéder de cette façon mais l’assurance doit analiser les risques et la mort semble être un risque comme les autres qui se calcul avec précision.
Les contrats de décès « vie entière » : Ce type de contrat est moins répandu en France alors que les américains semblent beaucoup apprécier ce système. Comme toujours, au moment du décès de l’assuré, l’assurance devra reverser le capital convenu. Le petit plus c’est que l’assuré payera sa prime jusqu’à un âge déterminé préalablement. Souvent à l’âge de la retraite, il n’est plus obligé de payer ses primes et restera pour autant assuré en cas de décès. Quand on est actif et qu’on a un salaire on peut plus facilement se permettre de payer une prime d’assurance. Mais arrivé à l’âge de la retraite, les revenus sont parfois légers surtout aux Etats-Unis. C’est pourquoi le contrat vie entière marche si bien la bas.
Conclusion :
L’assurance vie et l’assurance décès sont liés car elles sont très proches l’une de l’autre. L’assurance décès est d’ailleurs un produit de l’assurance vie. Pour autant il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes. L’assurance vie vous propose des contrats en cas de vie et des contrats en cas de décès. Ce n’est pas la même chose et ce n’est pas sans raison si votre assurance vie vous proposera toujours une assurance vie en cas de décès et une assurance vie en cas de vie. Ne pas comprendre cette notion ou mélanger les deux peut conduire à des dérives (voir article le contrat mixte de l’assurance vie). L’assurance ne doit pas tomber dans la dérive pour rester séduisante devant des millions de gens à assurer mais dont la confiance est difficile à obtenir surtout quand il est question de mort et de vie.
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