Premier discours du dictateur de la justice : l’Esprit Impartial
Bien que la chose puisse vous étonner, en tant que dictateur, je n’ai aucun lien de parenté avec des familles bien connues telles que : les Despotes, les Tyrans ou les misérables Oppresseurs, que je ne peux sentir ! Qu’on se le dise, je ne suis pas un dictateur de bas étage. Ô que non ! Moi, je prends plaisir à faire dans le raffinement, la courtoisie, l’amabilité, l’affabilité, la prévenance, l’obligeance, la bienveillance, et j’en passe, bref, ce genres de chose qui coûtent une fortune dans votre monde, d’où la rareté, en ces temps de très grande misère économique…
Sachez donc, qu’un dictateur de ma trempe, n’a d’yeux que pour une seule et unique mesure, laquelle fait en sorte que jamais, au grand jamais, je ne saurais offrir aux uns plus de faveurs et de privilèges qu’aux autres. Mettez-vous bien dans la tête, que le favoritisme n’entre pas dans ma ligne de pensée. Conséquemment, l’égalité était, est, et restera à tout jamais la pierre angulaire de tout mon royaume. Cette pierre d’excellence simplifie tellement les choses, qu’elle fait de la justice, si non le plus simple, à tout le moins, l’un des sujets les moins compliqués qu’on puisse traiter.
Cela étant dit, j’aimerais ajouter qu’en tant qu’Esprit Impartial, je suis le bienheureux propriétaire du royaume des cieux. Hé oui, je m’en confesse, c’est bien moi, et avant que vous ne me traitiez de tous les noms et des autres aussi… (bon ça va, ce n’est qu’une plaisanterie, pensiez-vous vraiment qu’un être divin n’entendait pas à rire ? Bien évidemment, avec des prophètes aussi fêlés que celui de l’Islam, qui en passant ne savait même pas faire la différence entre un protozoaire et un être divin, cela n’a pas aidé à ma réputation de bon vivant. Non mais, qu’ai-je donc à voir avec ce sombre idiot d’Allah, qui, il faut bien le reconnaître, est d’un ennui, mais d’un ennui… ma foi digne de la mort. Enfin…) Je disais donc, qu’on n’entre pas chez moi comme dans un moulin, il y a bon vivant et connard de première, alors pour l’ouverture d’esprit, s.v.p. on repassera…
Maintenant, pour qui voudrait en connaître un peu plus à mon sujet, sachez que mon nom est dans tous les dictionnaires, et qui plus est, dans toutes les langues. Dans le petit Larousse par exemple, on dit de moi : impartial : qui ne favorise pas l’un aux dépends de l’autre ; qui n’exprime aucun parti pris ; équitable. J’ajouterai que le mot équité vient du latin aequitas, qui signifie égalité. Je ne voudrais pas venir vous embêter avec des détails insignifiants, mais il semble bien qu’en ce qui concerne l’égalité, il y ait, comme une manière de bâillon ou alors une espèce d’omerta qui plane sur elle… En effet, on jugerait que dans votre monde personne n’a la moindre idée de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente, et de sa suprême importance. Avez-vous des problèmes avec vos connections neuronales ? Si tout fonctionne bien, pourriez-vous me dire ou se trouve la difficulté dans l’énoncé suivant : il n’existe aucune justice sans égalité ? Où est le bug, qu’on règle le problème une fois pour toutes ?
Pouvez-vous comprendre que sans ma tendre et fidèle épouse, sans ma divine Égalité, moi, le plus puissant de tous les esprits, je ne suis rien, absolument rien ? Sachez-le, sans la lumière de ma souveraine, il ne reste que des mensonges, des velléités, des absurdités, comme : “ les voies de Dieu sont impénétrables” ! Enfer et damnation ! Voilà tout ce qui reste de moi, une misérable condamnation ! Un cadenas ! Des siècles et des siècles d’enfermement à cause d’un misérable semeur d’ivraie ! Comment a-t-on pu ajouter à l’injure et élever ce sépulcre blanchi au rang de saint ? Afin de clarifier les choses, en ma qualité d’Esprit divin parfaitement opérationnel, et donc apte à faire la différence entre un mensonge et une vérité, j’affirme que ce Paul de Tarse était un menteur de catégorie, A no 1, soit la même catégorie que le psychopathe et faux prophète Mahomet, ou si vous préférez Mouhamad le fou furieux de l’Islam.
Comme la plupart des gens apprécient qu’on leur mette les points sur les i et les barres sur les t, sachez aussi que vos dictionnaires ajoutent à ma définition : impartial : qui ne sacrifie pas la justice, la vérité‚ à des considérations particulières. Encore une fois, je ne voudrais surtout pas vous harasser avec des détails insignifiants, mais saviez-vous que le mot “particulier” est le contraire de mot “tout” ? Avez-vous la moindre idée de ce que cela implique ? La question se pose, lorsqu’on se prend à écouter furtivement les propos de tous ces pseudos serviteurs de dieu, tous ces gueux qui portent des noms comme prêtre, iman, rabbin et j’en passe. En effet, il ne s’en trouve aucun parmi eux qui ne sache faire la différence entre l’humain et le divin. Quelle misère ! Si tous ces gens étaient ce qu’ils prétendent, ils seraient au minimum, assez éclairés pour ne pas confondre ces deux mondes! Alors pour votre information sachez que l’humain est par nature un être divisé, on dit aussi un “particulier”, tandis que le divin possède de son côté une nature unifié, voilà pourquoi on parle d’un “tout”. Conséquemment, aucun être divin digne de ce nom, ne saurait fonctionner à travers une division de quel qu’ordre que ce soit. Étant donné qu’un concept aussi sophistiqué, nécessite la possession d’un niveau d’intelligence supérieure à la moyenne et que mon intention n’est surtout pas de vous faire saigner du nez, je vous dirais tout simplement qu’un être divin n’a pas de préférence. Comprenez-vous ? Pour que les choses soient bien claires, sachez que l’innommable Hachem, celui qui n’a de considération que pour le peuple juif, et bien cet étrange personnage est aussi bon, aussi juste et aussi divin, que pouvait l’être, le très charmant Hitler. Autrement dit, la préférence qu’avait le petit allemand pour la race arienne, était tout aussi intolérable et inacceptable que celle démontrée par le sombre Hachem envers les juifs. Sachez que ce genre de discrimination représente une odieuse perversion de l’amour divin. Sachez aussi qu’aucun être divin, digne de ce nom, ne saurait descendre aussi bas pour faire offense à l’ensemble des vivants. En ma qualité d’Esprit Impartial, je me dois de condamner cet être obscur pour usurpation et détournement de l’amour divin.
Comme je vous le disais, sans la lumière de ma reine bien-aimée, moi l’unique, le plus puissant de tous les esprits, je suis condamné au silence, pendant que, tel des souris sans chat, les esprits de l’obscurité s’en donnent à cœur joie en tenant des propos orduriers du genre : la justice n’est pas de ce monde. Cela suffit, ma divine oreille n’en peut plus ! Alors, sachez que non seulement la justice est de ce monde mais l’univers tout entier lui appartient. C’est pourquoi, moi et ma divine épouse, nous condamnons également, le dieu qui règne actuellement sur ce monde, et dont la dictature insensée crée de plus en plus d’inacceptables inégalités. Nous voulons bien entendu parler de ce vulgaire dieu de papier que vous appelez argent, et de son abominable dictature économique. Nous condamnons ce ténébreux seigneur, pour absence d’odeur, absence de cœur, absence de sensibilité, absence d’intelligence et absence de vie. Nous condamnons sa dictature économique, pour les mêmes raisons. Et nous condamnons également la société marchande qui en découle, pour absence de justice.
Encore une fois je le répète, ce monde nous appartient à nous qui sommes vivants, nous qui sommes dotés d’intelligence, nous qui avons un cœur et une âme, nous qui sommes fait de chair et de sang. C’est pourquoi, nous réclamons la place qui nous est dûe, ainsi que le respect de notre loi divine. Nous exigeons le respect de la justice pour tous et chacun, quelque soit la race, la couleur, la langue, ou la culture. À tous ceux qui daigneront répondre à notre demande, nous offrons la vie éternelle, parce que la justice n’est ni dans la mort, ni pour les morts.
À présent, ouvrez bien grandes vos oreilles et comprenez que la mort n’est pas une fatalité, mais une conséquence. Apprenez que la mort résulte de la division, et l’immortalité de l’unité. Que vous le vouliez ou pas, l’humain est par nature un être divisé, ainsi doit-il, au départ, composer avec un esprit diviseur, et par le fait même mortel. Cette division au sein de l’esprit crée nécessairement une dichotomie apparaissant sous l’aspect d’un négatif et d’un positif, aussi appelé, par erreur, le bien et le mal. En vérité, cette division crée uniquement le mal, et rien d’autre. Le bien quant à lui, se trouve dans l’unité et pas ailleurs. Ainsi, on trouve la justice, la bonté et la sérénité dans l’unité, tandis que l’injustice, la méchanceté et le conflit se retrouvent dans la division.
Le grand mal humain
Comme le mal naît de la division, il en résulte une souffrance que d’aucuns ressentent à travers un sentiment de vide intérieur, un vide qui les poussent à tous les excès. Pour d’autres le mal se traduit par un besoin constant d’accumuler des biens de toutes sortes, des biens qui, il faut bien le reconnaître, n’arrivent jamais à les satisfaire. Le manque peut donc se comparer à une espèce de bête affamée qui réclame plus, plus, plus toujours plus. Cette faim ne saurait être physique, puisse qu’en réalité, peu s’en faut pour combler les besoins corporels, la demande provient de l’esprit, un monstrueux esprit impossible à satisfaire.
Maintenant, sachez que cet esprit mortel s’appelle ego, et qu’il représente le plus grand ennemi de la justice et de la vie elle-même. D’où l’idée d’une purification afin de chasser ceux qu’on appelaient autrefois “les démons” et qu’on reconnaît aujourd’hui comme étant les instincts primitifs. Autrement dit, ce n’est pas contre ses semblables que l’homme doit se battre pour obtenir le pouvoir de tout contrôler et de n’en faire qu’à sa guise, le véritable pouvoir, il doit l’obtenir en lui-même, sur lui-même. Ce sont ses propres tendances primitives qu’il doit mettre au pas, afin de ne plus en être esclave. Ce sont ses colères, son orgueil, sa jalousie, sa convoitise, sa gourmandise, sa cupidité, sa paresse, ses infidélités etc., ce sont toutes ces imperfections qu’il doit corriger. Telles sont les véritables ennemis de l’homme, ceux qu’il doit combattre et détruire en lui-même, afin qu’il puisse par la suite profiter du miracle, s’il en est un, de la transsubstantiation.
La Transsubstantiation
Concernant cette fameuse transsubstantiation, vous ne serez pas étonné d’apprendre qu’elle n’a rien à voir avec la pitoyable interprétation qu’en on fait les religieux. En effet, croire que le pain et le vin sont transformés en sang et corps du Christ lors de l’eucharistie, en dit long sur l’état d’esprit des pseudos guides spirituels chrétiens. Il faut bien le reconnaître, chez eux, la pensée magique occupe une place de choix. Quel triste constat quand on n’y pense. Toute porte à croire que le symbolisme n’était pas assez présent dans l’enseignement spirituel pour faire l’objet d’études sérieuses…
Pour palier à ce manque, sachez que l’idée de la transsubstantiation, est liée au sacrifice du fils de l’homme. D’où la nécessité de connaître le pourquoi d’un tel renoncement. Comme tous ne sont pas chrétiens et qu’un bon nombre ne connaissent pas l’histoire de Jésus, sachez seulement, qu’avant de mourir le Christ avait réuni ses disciples, pour prendre un dernier repas. Et lors de ce dîner, il donna à chacun un morceau de pain en disant : “ Prenez et mangez, ceci est mon corps donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi”. Puis il prit une coupe de vin en disant : “ Buvez en tous, car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance versé pour la multitude, pour le pardon des pêchés. ”
Première des choses, sachez que le corps et le sang, dont il est ici question ne sont pas d’ordre physique, mais d’ordre spirituel. Par le fait même, il importe de ne pas confondre les deux. La chair est une chose, l’esprit en est une autre. C’est pourquoi, il existe un enseignement spirituel ayant trait essentiellement au monde spirituel, et un enseignement scientifique ayant trait de son côté, au monde physique. Jésus ne disait-il pas : “Je ne suis pas de ce monde.” ? Ainsi, le pain et le vin, ne symbolise pas le corps physique, mais bien le corps spirituel. Par le fait même, le sacrifice ne concerne pas le corps physique, et il ne saurait être en cause dans cette histoire. À cela j’ajouterais que la commémoration, dans certains pays, de la mort du Christ à travers une reconstitution réelle de la crucifixion représente en soi un spectacle grotesque d’une incroyable vulgarité. Pour mettre un terme à ces absurdes cérémonies païennes, sachez que le Christ représente l’esprit humain, cet esprit divisé qui porte en lui la mort.
Crucifixion
En vérité, l’idée de crucifixion, résulte de la nécessité de se départir de cet esprit de division, et ce, afin d’obtenir en retour la vie éternelle. Pour qui l’ignore, la mise en croix était à l’époque une image présente dans la littérature, lorsqu’il s’agissait d’illustrer un sacrifice. Or dans le cas du Christ, le sacrifice concerne l’esprit diviseur, et cela, faut-il le répéter, n’a absolument rien à voir avec le corps physique. Comprenez que sans le sacrifice, de cet esprit mortel, il devient impossible d’obtenir la vie éternelle. La transsubstantiation, se veut finalement une communion à travers la parole. Une communion ayant pour objet de transmuer l’esprit mortel, en immortel esprit de justice, parce que cela ne peut se faire autrement. L’homme ne peut grandir et s’améliorer qu’à travers un enseignement juste. La finalité du véritable enseignement spirituel n’a jamais été celle d’écraser l’homme en le gardant dans l’ignorance et l’esclavage, bien au contraire, tout fut donné pour libérer l’homme de sa condition mortelle. Vous aurez compris, du moins je l’espère, qu’il ne suffit pas de dire “je crois” pour profiter de ce don, puisse qu’une nourriture non digérée n’apporte aucun bienfait, ainsi nul ne peut retirer les bénéfices de la parole, s’il ne la met pas en pratique.
Maintenant comprenez, qu’en disait : “Faites ceci en mémoire de moi”, le Christ ne parlait pas de sa personne, mais du moi spirituel, le moi unifié, ce moi supérieur au soi. Le Christ voulait qu’à travers la communion chacun puisse se rappeler de son moi profond, son moi divin, son unité première. Quand à l’alliance nouvelle, il ne s’agissait nullement d’une alliance avec la mort, puisse que le Christ parlait toujours de la vie éternelle et non de la mort éternelle. Cette nouvelle alliance, ne peut se conclure qu’avec moi l’immortel Esprit Impartial. La mort et l’injustice ont toujours été les ennemis à vaincre. Si les prêtres avaient cherché à comprendre, comme il fut demandé, s’ils ne s’étaient pas complus dans leurs misérables mystères, on n’entendrait pas des choses aussi stupides et mensongères telles que: seule la mort est juste. Misère, quelle ignominie !
Or, les choses ne s’arrêtent pas là, puisse qu’à la suite de cette mort spirituelle, il reste encore à subir la mort physique… mais le terme n’est peut-être pas tout à fait approprié, puisse que cette seconde mort, tout comme la première, n’a pas pour objet de prendre la vie, mais au contraire de redonner la vie au corps physique en le faisait passer par une seconde transmutation. On pourrait comparer cette seconde mort à une période d’accouchement, ainsi, s’il faut parfois jusqu’à 24 heures pour mettre au monde un enfant, il faut entre trois et quatre jours pour ramener le corps physique à la vie. Par le fait même, chacun renaît dans son propre corps, un corps régénéré par la puissance de mon Esprit de justice, ce qui implique bien entendu, un rajeunissement.
En terminant, retenez que si Moi l’Esprit Impartial, je n’occupe pas toute la place au cœur de l’homme, si on ne me permet pas de régner en maître, si mes lois ne sont pas respectées, si l’homme ne renonce pas aux mensonges, aux tricheries, aux vols et à toutes ces injustices qui me déshonorent, alors le vide absolu de la mort, comme toujours, sera l’ultime fin pour tous ceux et celles qui m’auront rejeté.
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