Soutien au peuple tunisien et à la transition démocratique

Depuis plus d’un mois, les Tunisiens se mobilisent avec courage et détermination pour demander davantage de liberté et de justice. Le départi précipité du dictateur Ben Ali doit permettre d’assurer pacifiquement et dignement la transition démocratique. Celle-ci passe par la libération effective de l’ensemble des prisonniers politiques, l’établissement de toutes les libertés et la préparation d’élections libres dans les meilleurs délais. La diplomatie française doit s’engager avec force et sans ambiguïté en faveur de la démocratie en Tunisie. Or, c’est à un silence coupable que nous avons eu droit ces derniers jours. Pire, des paroles inacceptables ont été prononcées par des membres du gouvernement qui traduisent une formidable incompréhension du phénomène sinon une véritable incompétence. En effet, avoir à ce point hésité voire même souhaité le maintien de Ben Ali est une faute directement imputable à Nicolas Sarkozy. Quand un peuple se soulève contre une dictature corrompue, la France a le devoir de le soutenir, quelques que soient les relations qu’elle peut entretenir avec ses dirigeants. C’est pourquoi la fédération du Gard du Parti Socialiste tient à manifester sa désapprobation face à l’attitude indigne du gouvernement qui confirme s’il en était besoin son incapacité à réagir de manière rapide et pertinente aux évènements internationaux. Nous, socialistes gardois, nous mettons résolument aux côtés de celles et ceux qui militent pour une telle transition en Tunisie et souhaitons que ce vent de liberté souffle dans tous les pays qui subissent de tels régimes oppressifs.

Alain Taissère,

Premier Secrétaire fédéral

Nicolas Cadène,

N°2 de la Fédération, Secrétaire à la coordination

Joseph Ferré,

Secrétaire fédéral aux droits de l’Homme, aux libertés publiques, à la justice et à la Sécurité

Pierre Martinez,

Secrétaire fédéral aux relations internationales et à l’Europe

Katy Guyot,

Secrétaire fédérale à la communication