Dans le scandale des saisies immobilières frauduleuses, i.e. "foreclosuregate", les tribunaux de l'état de l'Utah viennent semble-t-il de porter un rude coup aux banques en décrétant que tous les transferts d'hypothèques opérés par la seule voie électronique, ce qui était la pratique courante, étaient invalides dans l'état. Si certains médias se focalisent sur les possibilités de "maison gratuite" pour certains emprunteurs parfaitement irresponsables, le vrai danger pour les grandes banques est ailleurs: les investisseurs à qui elles ont vendu des produits dérivés de crédit trouveront dans ce jugement, et d'autres similaires en cours d'élaboration dans d'autres états, des arguments supplémentaires pour exiger des remboursements importants.
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