Une évolution notable nécessitant une politique de soutien globale
20 Janvier 2011
Les sociologues et les éditeurs affirment que le peuple algérien, présenté comme un peuple qui ne lit pas, tend à se libérer de ce préjugé.
Le lectorat en Algérie a connu, de l’avis de nombreux spécialistes de la chose culturelle, une nette évolution au cours des dernières années, un progrès confirmé par le volume des ventes d’ouvrages publiés dans divers domaines, notamment en histoire, politique et biographies.
Les sociologues et les éditeurs affirment, que le peuple algérien, présenté comme un peuple qui ne lit pas, tend à se libérer de ce préjugé, en témoignent, selon eux, les nombreuses publications et le nombre de plus en plus élevé de lecteurs avides de nouveautés, même si ce développement demeure en deça de la moyenne enregistrée dans les pays occidentaux.
Dans une déclaration à l’APS, le directeur général de la Bibliothèque nationale (BN), M.Azzeddine Mihoubi, a estimé que le nombre d’éditeurs en Algérie ainsi que le nombre d’ouvrages publiés «confirment effectivement la tendance vers l’élargissement de la base du lectorat en Algérie».
«S’il n’y avait pas d’intérêt pour les livres en tant que produit de savoir, il n’y aurait pas eu autant d’auteurs et d’éditeurs», a-t-il soutenu. Mais, renchérit-il, de cette évolution positive «en ressort un fort besoin d’initier un travail complet permettant d’intégrer la lecture dans la vie quotidienne des Algériens». «Faire du livre un produit de consommation en permanence exige l’adhésion des médias lourds à cet objectif en assurant la promotion de nouvelles publications», a-t-il encore affirmé.
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