J’en suis arrivé à penser que si l’ère d’après guerre a été technocratique, la nôtre est celle du marché. En fait, nous sommes un marché. Ce qui explique que nous soyons ballottés de manière brownienne, et, accessoirement, que notre président change aléatoirement d’opinion.
D’ailleurs, nos grands prêtres ne sont plus les technocrates, mais les économistes.
Eh bien, ça se confirme : en quelques années, les économistes européens sont parvenus à publier presqu’autant d’articles que les Américains…