Contre la liberté de la presse, le FN en pleine récidive !

Le congrès de Tours du Front National a été celui de la récidive contre les journalistes et contre la liberté d’informer.

Deux confrères, spécialistes du monde politique et bien connus des responsables du FN, ont eu maille à partir avec le parti d’extrême-droite.

Le premier, Azzedine Ahmed-Chaouch, de M6, a publié un livre d’actualité sur la succession Le Pen (L’héritage du diable) en octobre dernier. Son accréditation a été annulée en rouge et interdiction lui a été faite de couvrir le congrès.

Pour le second, Michaël Szames, de France 24, agressions physiques, insultes, et expulsion brutale des lieux. Son téléphone portable et sa carte de presse lui ont été arrachés. cette dernière lui a été restituée par… la police.

Le journaliste a déposé plainte contre X pour vol et violences. Il est en arrêt de travail pour avoir eu le tort de vouloir tout simplement poursuivre sa mission d’informer au-delà des fastes officiels.

Les responsables du Front national ont approuvé ces deux entraves à la liberté d’informer. Pire, l’ancien président a même ironisé sur l’expulsion, à sa façon nauséabonde, alors même qu’il avait plaisanté avec le journaliste quelque temps avant l’agression contre ce dernier. La nouvelle présidente en a rajouté une couche en disant qu’elle aurait été plus dure.

Qui peut encore dire que ce parti, qui bafoue de nouveau un des droits fondamentaux reconnus par la Constitution, est un parti « comme les autres » ?

La Hongrie, par ses lois récentes muselant la presse, nous rappelle que la bataille pour la liberté d’expression est un combat qui ne tolère aucune exception.

Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, est toujours en défense de tout journaliste injustement traité. Il rappelle qu’il avait déjà été amené par le passé à porter plainte contre Jean-Marie Le Pen, pour des faits similaires. Il assure ses confrères de toute sa solidarité et se propose d’être à leurs côtés pour toute action devant la justice.

Le SNJ appelle les journalistes couvrant les différents meetings du FN à réaffirmer leur droit d’informer les citoyens et à être solidaires contre toute tentative d’entraver cette mission.

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Syndicat national des journalistes :

http://www.snj.fr/