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Que les nuées couvrent l’opprobre des jours
Que neige vienne s’amonceler sur l’absence de regard
.
Sous la couche glacée vient poindre tendre bourgeon
Fleurs se préparent au secret de la terre
Ventre fécond boit à la source d’eau pure
.
Ce qui est de beauté
Interdite aux mains maladroites
Aux obscures tyrannies
Tu le déclines en ton fin visage
Offert à la pluie qui ruisselle
*
Si proches nous sommes
Délivrés des tourments séculaires
Franchissons donc les frontières
Passons la barrière
A mains enlacées poursuivons nos rêves
Yeux ouverts sur le bruissement d’un soupir
*
Je te regarde
Tes larmes sont couteau
Aiguille plantée
Dard enfoncé
Au plus sensible
.
Ta peine se fait mienne
Que les nuées déposent à gros flocons
.
Je franchis le parapet
Il n’est plus de limite à la splendeur
Que les Homme savent offrir
Une fois les violences dépassées
.
Manosque, 21 décembre 2010
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