Crève l'écran - Prix du Quai des Orfèvres 2002
auteur : André Klopmann
Le journaliste Gino Vespa réalise à Cannes durant le festival de cinéma une série de reportages pour la chaîne General TV. Si dans la ville, l'ambiance est à la fête, il n'en est pas de même au siège parisien de la société. La mort vient de frapper un opérateur vidéo de façon singulière : l'homme s'est subitement écroulé, asphyxié. Appelé sur les lieux, le jeune commissaire Vlad Solnia reste perplexe car durant l'autopsie, le médecin légiste ne détecte rien d'anormal. Seule information : le mort venait de rendre visite à son psychiatre, le célèbre Tadeusz Borowczyk, mais il semble bien que ce genre de chose soit monnaie courante à General TV où "les huiles vont chez le psy comme on invite des voyantes à la Maison Blanche". Quelques heures plus tard, une seconde personne est retrouvée, elle aussi, morte asphyxiée. Toujours aussi perplexe, Solnia va bientôt poursuivre son enquête à Cannes car la personne qui transmettait par car-émetteur les reportages vidéo à la chaîne de télévision vient d'être poignardée dans sa chambre d'hôtel.André Klopmann a fréquenté les festivals cinématographiques. C'est visible par la foule de détails réalistes dont il a nourri son intrigue pour promener le lecteur de façon ironique dans les coulisses de Cannes ou d'une importante chaîne de télévision. Son roman, couronné par le prix du Quai des orfèvres, est un bon divertissement dans lequel l'arme du crime restait jusqu'alors inédite. --Claude Mesplède
Quatrième de couverture
Au coeur de la rédaction grouillante d'une prestigieuse chaîne de télévision, les techniciens tombent comme des mouches. Pas d'armes, pas de produits chimiques ou biologiques, une ventilation qui fonctionne normalement. Alors quoi ? A Cannes, pendant ce temps, au Festival international du Film, on tue de manière conventionnelle. Oui, mais pourquoi ? Qui gâche la fête ? Les enquêteurs qui démêlent l'écheveau nous emmènent dans les coulisses du festival - ses soirées déjantées, ses stars que l'on reconnaît entre les lignes, ses drames cachés - et aux tréfonds d'une entreprise que les luttes de pouvoir et le choc des ego déstabilisent tranquillement. Glaçant ! L'usine à rêves s'emballe, les boutons semblent bloqués à la case "cauchemar". http://www.amazon.fr/Le bandit n'était pas manchot - Prix du Quai des Orfèvres 2003
auteur : Jérôme Jarrige