Avant de (re)plonger dans les aventures de ce fameux Tartarin, il est urgent de lire l'excellente préface de Jean-Didier Urbain qui replace non seulement cette trilogie dans l'œuvre générale de Daudet, prénommé Alphonse, mais aussi qui en dégage l'originalité et la richesse. Loin d'être une simplette facétie méridionale, Tartarin, dont le profil n'est pas sans évoquer un père Ubu « avé l'accent », est d'abord un parcours typique de ces années où la satire sociale se maquille prudemment sous le grotesque et le loufoque. Il n'est donc jamais trop tard pour clamer : « Té ! vé !... c'est Tartarin... Et adieu, Tartarin ! » ◆ G.H. Alphonse Daudet, Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, 538 p., 16 €
Source: Télérama.fr