Retour de cocktail - une fois n'est pas coutume. A l'occasion de la parution de Correspondances 1973-2003 et de la réédition de Daimler s'en va, de Frédéric Berthet, ses amis, admirateurs et lecteurs, se sont retrouvés ce soir à la galerie Zürcher (Paris 3ème).
Ralliement de toute une époque ou presque, de tout un style aussi, tels qu'on peut s'en pénétrer tout au long de ces magnifiques Correspondances. A commencer par Norbert Cassegrain, le maître d'œuvre, affable, enjoué. On croise Claude Durant, Éric Neuhoff, Jean Echenoz, Françoise de Maulde, Bernard Zürcher bien sûr, Marcelin Pleynet (Philippe Sollers suivra de peu), Dominique Noguez, Leo van Maris, son traducteur néerlandais, venu spécialement pour l'occasion, Huguette Berthet, mère de Frédéric ; enfin Michel Déon, gaillard, l'œil vif, scrutateur, et qui, il faut bien le dire, aura contribué, ô combien, à donner à cette correspondance sa tonalité fiévreuse et sa drôlerie pleine d'affection.
Norbert Cassegrain me dit que d'autres textes de Frédéric Berthet paraîtront sous peu. On les attend. D'ici là, précipitez-vous sur ces Correspondances 1973-2003, c'est un petit régal d'intelligence et de sensibilité (éditions La Table Ronde).