mercredi 19 janvier 2011Amis Bibliophiles bonsoir,
Un bibliophile épuisé, à genoux… c'est l'occasion de se plonger dans les archives du blog et de redécouvrir un article intéressant.
Œuvre principale des débuts de l'imprimerie, la Bible de Gutenberg (1398 - 1468) inspira la méfiance lors de sa parution. En effet, alors que certains pensèrent qu'il avaient en fait acheté un manuscrit pour la somme dérisoire de 60 écus, ce qui était pour le moins louche, alors que d'autres imaginèrent que c'est le Diable qui avait inventé ce nouveau moyen pour falsifier et détourner les écritures.
Selon certaines sources, Gutenberg et son associé Jean Fust furent d'ailleurs dénoncés aux juges pour cela.
Sur les 180 exemplaires de la Bible latine en deux volumes in-folio de 324 et 317 feuillets, imprimée sur deux colonnes de 42 lignes chacune, dont on attribue l'impression à Gutenberg vers 1455 à Mayence, 46 exemplaires incomplets existent encore aujourd'hui : 34 sur papier (dont 5 réduits au tome I seul, 2 au tome II seul et 1 à l'Ancien Testament) et 12 sur parchemin (dont 1 réduit au tome I seul et 1 au Nouveau Testament). On peut y ajouter 2 exemplaires sur papier qui ont été “cassés” et dont les cahiers et les feuillets ont été dispersés aux U.S.A., en Allemagne, en Belgique et au Lichtenstein. On connait encore d'autres fragments plus ou moins importants en France ou en Allemagne.
Aujourd'hui donc sur les 46 ou 48 exemplaires encore en circulation, 21 exemplaires sont complets. La France en possèdent trois, deux à la Bibliothèque Mazarine, et un à la Bibliothèque Nationale.
Il existe un débat sur le fait que certains furent imprimés sur véin, et d'autres sur papier, ou tous sur vélin. Il semblerait que 45 furent imprimés sur vélin et au moins 135 sur papier.
Un fac-similé tiré à 3000 exemplaires fut édité en 1985.
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http://bibliophilie.blogspot.com/2011/01/le-grand-livre-de-la-bibliophile-la.html