Magazine Cinéma
jeudi 20 janvier 2011
Je finis ma série de trois films muets de Fritz Lang, la seule chose qui m’a vraiment gêné, ce sont les intertitres en allemand, cela allait un peu trop vite pour ma toute relative maîtrise de la langue de Goethe. Donc, cela veut aussi dire que tout le reste était superbe. Le cinéaste maîtrise parfaitement les films policiers, c’est rythmé, on ne sent pas la longueur (près de deux heures trente), on n’oublie vite que c’est du muet pour rentrer dans l’histoire. J’ai souvent écrit que j’aimais le cinéma muet car c’est un moyen de créer un nouveau mode d’expression tellement différent de la réalité. Ici, on est beaucoup plus proche du cinéma réaliste qui généralement ne m’inspire pas trop et pourtant, je me laisse entraîner avec grand plaisir.