Arcania débute 10 ans après la fin de Gothic 3, sur la petite île rupestre de Feshyr où vit un humble berger, le héros de l’histoire. Le chef du village vient de lui signifier son accord pour qu’il prenne pour épouse sa fille, Ivy. Qui plus est, cette dernière annonce au berger qu’elle attend un enfant de lui. Malheureusement le héros ne pourra pas savourer longtemps son bonheur: en son absence, les paladins de Rhobar III débarquent sur l’île, rasent le village et tuent les habitants, laissant Ivy pour morte. À son retour, le héros la trouvera agonisante et elle rendra son dernier souffle dans ses bras. Il décide alors de chercher vengeance.
Je ne connaissais pas les Gothic (non, non, ce n’est pas une blague) mais celui-ci m’avait attiré pour je ne sais quelle raison. Ai-je bien fait?
Ayant « fini » Oblivion une bonne dizaine de fois et n’ayant pas du tout accroché à Risen, j’étais un peu en manque d’action. Je pensais qu’Arcania allait répondre à mes attentes, surtout que les Gothic avaient bonne presse. Mais la réalité fut toute autre puisque Arcania s’est révélé assez décevant sur le fond (moins sur la forme heureusement).
Je veux dire par là que les graphismes sont dans l’ensemble satisfaisant, même si les couleurs sont un peu vives et que j’aurai préféré quelque chose d’un peu plus sombre, compte tenu de l’histoire loin d’être joyeuse. Les paysages sont jolis mais parfois un peu répétitifs j’ai trouvé. Enfin, il y a quelque coin très sympa et les explorer fut un régal, même si l’ambiance générale du jeu est un peu terne car il n’y a pas assez de vie autour du héros.
Mais là où je dis non, c’est sur la linéarité du jeu. Le scénario est assez basique et il n’y a pas de surprise, ni de joie au bout d’une heure, surtout que la durée totale est relativement faible (à peine une quinzaine d’heures). En plus, le héros, dont l’histoire tourne autour de l’amour et de la vengeance, n’est franchement pas fouillé niveau psychologie et au bout d’un moment, on oublie même pourquoi il s’est lancé dans cette quête. Il a quelques dialogues bien mouchés, même si la plupart sont relativement plat. Et puis la fin arrive un peu brutalement, nous laissant sur notre faim.
Ce que je reprochais à Risen était sa jouabilité un peu raide et pas très facile pour le coup. Arcania ne souffre pas de ce problème et il se prend bien en main. Certes, il est très difficile de mourir, d’une part parce que les PNJ ne sont pas très intelligents et que la santé ne baisse pas beaucoup. Je regrette par contre un manque cruel autour du perso. Par de personnalisation; pas beaucoup d’armure (un peu comme dans Risen d’ailleurs), surtout qu’on ne peut en changer que très rarement et sous certaines conditions. Bonne jouabilité mais pas grand chose pour se faire plaisir. Dommage.
Pas grand chose à dire car Arcania ne m’a pas laissé une grosse impression. C’est tout juste bon à passer le temps quand on a rien de mieux sous la main mais les fans seront sans aucun doute déçu par le résultat.