C'est ce qu'affirment plusieurs militaires brésiliens qui étaient venus en aide aux victimes du tremblement de terre au Chili en février 2010 et qui ont fait partie en ce début d'année des secours aidant les victimes de la plus grande catastrophe naturelle de l'histoire du Brésil.
Il semblerait que les conséquences des pluies torrentielles et des coulées de boues qui ont tué plus de 700 personnes dans la région de Rio soient beaucoup plus dramatiques que le tremblement de terre puissant qui toucha la région de Concepcion au Chili. Carlos Mezquita, directeur d'un hôpital de la région de Rio en explique la raison: " Au Chili, il n'y a qu'une seule région qui a été touchée par le tremblement de terre alors qu'ici, c'est tout une partie du pays qui souffre de douleur. Les inondations ont fait des victimes de toute origine sociale. Les pauvres des favelas qui vivent en haut des collines mais aussi les riches dont les maisons sont en contre-bas. Rien que dans la ville de Nova Friburgo qui compte 185 000 habitants, on a retrouvé 318 cadavres. Nous sommes tous impactés par la catastrophe."
La président Dilma Rousseff a envoyé 700 militaires sur place pour aider à remettre de l'ordre dans les villes dévastées. Le ministre de la Défense, Nelson Jobim, devrait également se rendre sur place afin de visiter plusieurs hôpitaux.
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