En rentrant des courses, surprise! Un Egg dans ma boite aux lettres…
Non! Pas un oeuf surprise…
…. un EGG, le magazine des femmes (enceintes)… Faut sortir un peu! J’avoue avoir découvert il y a seulement quelques mois!
Ni une, ni deux, j’ai tout jeté dans l’entrée (tant pis… Picard attendra). Je l’ai dévoré du début à la fin en savourant chaque miette!
Des sujets percutants, des témoignages, des vrais sans gnagnan… des trouvailles design et des sujets qui vont vous faire briller en société. Egg vous permet aussi de (re)découvrir des sites, des blogs de maman, des BD, des nouvelles marques encore confidentielles. C’est ça de faire partie du club privilégié de Egg. Sors de ta coquille viens voir ce qui se passe ici, tu ne seras pas déçu… crois moi!
Alors que je tourne la dernière page, soudain, m’envahit un désir profond. Un désir enfoui depuis de nombreux mois au fond de mon coeur, de ma tête, de mes tripes…
Une envie de remettre le couvert,de mettre la brioche au four, de passer commande, d’avoir une polichinelle dans le tiroir, de casser son aile, d’être en cloque, d’avoir un 2ème enfant quoi!
Ce sentiment de liberté d’esprit (mais pas de corps), cette légèreté du moment présent (malheureusement pas sur la balance), cette vie entre parenthèse (avec tout le reste à gérer quand même), qui m’a donné un sens à ma vie de pseudo-parisienne carierriste! Celui de porter la vie et d’imaginer la suite de l’histoire, commencée à 2, puis 3 et je l’espère un jour à 4 ou 5.
Je rassure mon entourage, ceci n’est pas une annonce officielle : le 2ème n’est pas en route, je répète, le 2ème n’est pas en route… oh malheureux! NON! Avec un projet de création d’entreprise, une vie à 200 à l’heure, courir à droite à gauche pour trouver des infos, des contacts, des SOUS… c’est pire que faire ses 60heures de taf par semaine en début de carrière! Moi je vous l’dit!
Alors pourquoi cette envie me hante tous les jours, toutes les semaines, à chaque fois que je lis un récit de naissance, à chaque fois qu’un enfant me sourit. Je me surprends même à expliquer à ma fille, quand elle fait une crise, que bientôt il faudra qu’elle partage avec le bébé. Mais quel bébé? Il n’est même pas encore en projet… Je suis en train de devenir schizo?
Je ne compte pas les jours de retard, non, moi, je compte les mois, les années, qui vont suffire à trouver un nouvel équilibre et permettre d’accueillir cet enfant dans de « bonnes conditions ». Moi qui révait d’avoir des enfants avec moins de 3 ans d’écart… ça va être difficile!
Pourquoi la raison prend-elle le dessus sur l’envie, le désir profond?