Alors douce et vaste sera la nuit etoilee..

Publié le 20 janvier 2011 par Venetiamicio
...quelques lueurs tardives sur les façades, quelques promeneurs entre les bancs sobrement éclairés...


"Ici, plus qu'ailleurs", les mêmes choses se disent à travers les mêmes silences, la lumière baigne et dissout les formes, les objets se fondent en une infinité liquide. Différences et répétitions procèdent par déplacements subtils de l'ombre, de la couleur, à travers un réseau d'analogies secrètes, d'odeurs, de sensations. Le champ du visible est un pays illimité : la pierre s'apprend par l'eau, l'arbre par son ombre, l'oiseau par le nuage... Venise ne se donne qu'en protégeant ses secrets, et l'étonnement du vivant n'y est jamais lassé. Sur les traces d'une absence, Venise Miroir des Signes Bernard Neau