Que suppose, le rassemblement des conditions techniques, ...

Que suppose, le rassemblement des conditions techniques, d’organisation d’une élection au standard international ?

D’entrée, l’organisation d’une élection, peut sommairement résulter, de deux situations distinctes et souvent observées de façon générale, à savoir
1°) Une quelconque communauté humaine ou société constituée, aucours de son processus d’évolution politique, peut donner naissance à un régime, soit  par le fait de sa prospérité économique, soit par le fait de son hégémonie sur un ensemble de localité. Quelque soit, la dénomination qu’il prendra, il peut se dôter, d’un système de désignation de ses dirigeants, de type, soit une démocratie populaire, soit une démocratie participative, sinon représentative. Quelle quelle soit, elle s’exprimera de façon générale, en obéïssant à un mode de désignation inspiré du suffrage universel direct ou indirect

2°) La deuxième possibilité, résulte généralement d’un changement politique, voir d’une mutation politique, par le fait de l’instauration d’un état dont la gestion repose sur les principes du droit ou tout au moins l’institution d’une quelconque forme de transmission du pouvoir, pouvant aller du désir et ou du processus d’évolution, à l’origine d’importants bouleversements, à l’interaction des mouvements politiques et des forces sociales souvent décrites, comme progressistes, laquelle interaction née autour du conflit pour l’exercice ou le controle du pouvoir politique, permet l’avènement, des conditions, préalables, à la naissance d’un régime démocratique.
De ce fait, l’adoption et l’institution du suffrage universel, en d’autres termes, les élections démocratique en Guinée, comme mode de désignation des dirigeants, obéit à la fois, au choix populaire, à l’initiative politique des dirigeants et à l’interaction des mouvements sociaux, ce qui lui conférait une légitimité et un dénouement qui allait crescendo, pour avoir bénéficié, le processus démocratique, d’une adhésion volontaire de ses futurs tenants et aboutissants. Pour ce faire, la Guinée, amorça et négocia un virage maîtrisé, dans l’ère du pluralisme politique, et finira par s’y confronter, au point de dresser, un tableau revendicatif des valeurs, devant péréniser et consolider, l’oeuvre entamée. Pour cela, il a fallu, pousser la barre des revendications, très haut, afin d’arracher lesdits acquis, sans lesquels, on estimait à raison, l’inachèvement de l’oeuvre.
Sur ce, concevoir et aborder, la prise du pouvoir par le CNDD, ne peut faire appel, à aucune forme de conscience, si ce n’est, celle qui s’évertuerait à reconnaître, le caractère exceptionnel, de renouveau, de perfection, celui, dévolu, à toute initiative, visant, à remettre en cause, un processus politique, expérimenté pendant plus de 15 ans, lequel, bien que présentant, des imperfections, des incohérences et suscitant une vive critique de l’élite intellectuelle, pour l’inefficacité des procédés de gestion, le refus de l’alternance, avait réussi à mettre en place un cadre conceptuel, une approche sereine et pacifiée des conflits sociaux, lorsque je me remémore, à mon grand étonnement, et à ma grande surprise, des déclarations de Conté, à la suite, des évènements de janvier et février 2007, ci-dessous 

 

 En tout état de cause, le dénouement que connaît les évènements à Conakry, me laisse, un sentiment, perceptible à travers mon mépris des valeurs fondées sur le mépris et se ressent, à travers ma plume, qui épouse, le problème, dans tous son contours, pourquoi pas, tous ses aspects possibles, quoi qu’une analyse fondée, sur la culture de l’intérêt, de l’opportunité et s’en mettre pleine, la besace, prennent le dessus, sur tous les formalismes idéologiques, le combat pour extirper le destin collectif, des affres de la déconvenue et le devoir quasi absolu, de rendre éclatant d’un éclat particulier et rayonnant le devenir collectif. Au vu, de ce qui précède, je me veux plus au creux de la raison qu’au décru de l’opulence.
 En définitive, je ne vois plus, cette référence, qui faisait de mes aînés, un repère, un modèle, quand je me vois prendre le problème à bras-le-corps et le situer dans un contexte, favorable à l’essor républicain, au compromis politique et à la volonté générale.