Plus d'un chilien sur 5, soit 22% de la population, n'ont pas pas pris de vacances depuis 2 ans. Le plus particulier est de voir le lien entre l'age et les jours de congés pris. Ce ne sont pas les plus jeunes qui sont les plus travailleurs mais les générations plus âgées qui disposent pourtant d'un pouvoir d'achat bien supérieur.
Selon l'étude menée, 67% des chiliens de plus de 56 ans n'ont pas pris de vacances en deux ans. La plupart voudrait bien se reposer mais ils ne savent pas dire "non" à leurs employeurs comme le confirme Marcelo Bustos, psychologue à l'université Mayor de Santiago: " la relation des personnes âgées avec leur travail est particulière. Ils aimeraient bien faire un break de temps en temps mais estiment que c'est anormal de laisser tomber son travail pour rester oisif. Ils culpabilisent et préfèrent se réfugier derrière des excuses, comme terminer à tout prix une tâche en cours."
La génération des 35-45 ans n'est pas non plus adepte de la farniente. 36% d'entre eux considèrent les vacances comme "une perte de temps". Finalement, ce sont les plus jeunes qui en profitent. 57% des chiliens entre 24 et 34 ans partent en vacances chaque année et utilisent leurs argents pour faire des voyages. Ils ont bien raison car se reposer, c'est aussi éviter le surmenage et d'éventuelles complications au niveau de sa santé.