« Il se joue ici une guerre, une guerre contre le terrorisme, contre le fanatisme que nous ne pouvons pas et ne devons pas perdre. » (N. Sarkozy, 22 décembre 2007, Kaboul)
Mais mon pauvre Nicolas, elle est perdue depuis les premières semaines cette guerre, depuis l'échec de l'Opération Anaconda en mars-avril 2002 (voir La guerre introuvable), et il n'y a aucune chance de la gagner tant que ce seront les méthodes américaines qui prévaudront. C'est bien pour cela que nos commandos avaient été retirés il y a un an, et que vous-même annonciez durant la campagne électorale que la France n'avait pas vocation à occuper éternellement l'Afghanistan. Il faut la gagner, mais ailleurs et autrement, en s'extirpant de ce nouveau Vietnam tant qu'il en est encore temps.
Mais depuis votre funeste élection, Bush vous a demandé des troupes en y mettant les mêmes formes que Kadhafi exigeant sa rançon pour les otages bulgares, et le petit garçon en quête d'affection paternelle que vous êtes n'a même pas pensé argumenter devant la grosse voix et les grosses paluches du Texan. Alors durant les fêtes, plutôt que de lire dans Closer ou The Sun la liste de tous ceux qui vous ont précédé dans la couche de votre nouvelle copine, prenez connaissance de ce qu'écrivent vos généraux, comme Vincent Desportes qui vient de publier La guerre probable. Penser autrement, dont une recension de l'auteur de ces lignes paraît ce mois de janvier 2008 dans la revue Défense Nationale.
Penser autrement ! Encore faudrait-il qu'à l'Elysée on commence par penser tout court.
Jeu de briques
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Pacman
Bubble