Sarko Winch

Alors que pour la presse européenne quasi-unanime, le ridicule de Sarko ne le cède qu’au vulgaire (encore qu’en matière de ridicule, Sarko rencontre ces jours-ci une forte concurrence en la personne de Geneviève de Fontenay), voilà notre président qui, se faisant visiblement chier au milieu des mannes des pharaons, s’en va avec sa future-ex (les paris sont ouverts un peu partout : Carla s’en ira-t-elle bien avant ou juste après la prochaine Saint-Valentin ?) dans une station balnéaire pour parvenus. Il est bien plus urgent d’y jouer les Jean-Claude que de régler la question de l’Arche de Zoé ou de gérer la pétaudière orientale, devenue irréductiblement un piège mortel pour l’Occident depuis l’assassinat de Bhutto.

Sarko fonctionne au fric vulgaire comme dans cette mauvaise BD pour adolescents attardés de sup de co qui fait fureur depuis des années. Et comme devant l’autorité, il se fait paillasson devant tout ce qui brille, même en toc, lui qui vit dans un monde où tout est convertissable en centaines de millions d’euros, et tout particulièrement l’honneur de la France.

Cette haine pour la France qui le meut, les dictateurs africains l’ont bien compris qui nous rançonnent : Kadhafi hier, Déby aujourd’hui, qui demain ? Et là, ce ne sont ni Bolloré ni Lagardère qui trinquent, c’est bien le contribuable français.