LA CENSURE TUE LA CENSURE ! Sentant sa personnalité défaillir, Pink, une star du rock, se fabrique un mur protecteur derrière lequel il croit d'abord trouver refuge.
Mais ce mur finit par l'étouffer et le pousse, seul et malheureux, jusqu'aux portes de la folie. Il passe alors en revue les éléments importants de sa vie ; la mort de son père à la guerre, sa
mère trop protectrice, les brimades de professeurs, puis l'échec de son mariage et la plongée dans la drogue, autant de briques dans le mur (Another Brick in the Wall), ou d'éléments qui en ont
comblé les interstices (Empty Spaces). Cet examen de conscience le mène jusqu'à son auto-procès (The Trial). The Wall n'est pas un film classique dans sa réalisation. Le montage n'est pas
linéaire mais suit le trajet mental de Pink. Les scènes du passé de Pink, tournées avec des acteurs, alternent avec des dessins animés réalisés par Gerald Scarfe. Le film oscille ainsi entre les
souvenirs d'enfance idéalisés malgré l'absence du père, le sentiment de la profonde médiocrité du monde des adultes, et la fuite en avant dans le rock, le sexe, la violence et la drogue. Trois
étapes d'une vie qui s'emballe et finit par coincer Pink derrière un mur, métaphore des troubles mentaux du héros dont il ne parvient pas à sortir seul. Certains voient dans cette œuvre un
hommage de Roger Waters à Syd Barrett, ancien membre du groupe, même si cette hypothèse est peu probable. Le film paraît en effet plus être parti des problèmes relationnels de Roger Waters avec
le public, et être devenu très autobiographique. Source Wikipedia