Précédemment, nous parlions de la communication d'une recherche d'emploi via Twitter. Sur ce même réseau, un échange récent avec d'autres utilisateurs à ce propos, mettait surtout en avant la part exceptionnelle dans l'obtention d'un poste via ce canal (et un avantage aux profils orientés web).
Pour ces "réseaux professionnalisés" où l'on essaye d'en extraire une portée professionnelle, l'utilité est très clairement dans la facilitation des discussions, des rencontres physiques (si l'on se focalise sur les dynamiques conversationnelles). Et celles-ci peuvent progressivement, plus ou moins rapidement amener à un échange plus ferme sur les termes d'un contrat de travail.
Pour mon cas personnel et mon recrutement chez 1000heads, un billet autour de la ruée vers les médias sociaux avait servi d'objet de conversation. Deux minutes après le partage de l'article via un tweet, le Directeur Général de l'agence m'envoyait le DM ci-dessous :
Une première rencontre, une seconde et une formalisation de mon rôle au sein de l'agence ont suivi le pas. C'est encore là pour reprendre le rôle dominant de facilitateur de rencontres physiques et de discussions. Etre sur Twitter pour tisser des liens durables, tout en essayant de gérer son temps le plus efficacement possible.
Le petit carré d'exception correspond aux personnes qui reçoivent une proposition directe après avoir (largement) diffusé leur statut et leur objectif professionnels.
C'est pour cela que (dans un contexte où le design d'objets de conversation engageants importe, les interactions multiples, etc...), se mettre en position de demandeur est moins intéressant que de se mettre en celle d'innovateur, de créateur.