Acteur, metteur en scène, réalisateur, scénariste, producteur, Charles Berling est un personnage qui n’a jamais laissé sa langue dans sa poche.
Adolescent, il se produit dans la troupe du lycée de Toulon avant de suivre une formation de comédien à l'Insas à Bruxelles, avant de rejoindre le Théâtre National de Strasbourg dirigé par Jean-Louis Martinelli
Au théâtre, il joue dans quantité de pièces dont :
Ça de Sabra Ben Arfa
Ce qui est resté d'un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers et jeté aux chiottes de Jean Genet
Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltes
Hamlet de William Shakespeare
Ithaque de Botho Strauss
Il y met aussi en scène Caligula d'Albert Camus.
Au cinéma, on le découvre dans Meurtres à domicile de Marc Lobet, puis on le voit dans :
Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet
Ridicule de Patrice Leconte
Nettoyage à sec d'Anne Fontaine
Ceux qui m'aiment prendront le train de Patrice Chéreau
Une affaire de goût de Bernard Rapp
Père et fils de Michel Boujenah
Les Âmes fortes de Raoul Ruiz
Je reste ! de Diane Kurys
Derrière la caméra il réalise le court métrage La Cloche
Récompenses :
1997 : Prix Lumière du meilleur acteur pour Ridicule
1999 : Étoile d'or du premier rôle masculin pour L'Ennui de Cédric Kahn
Mais Charles Berling, ne couvre pas d’un kleenex les mots qu’il a envie de dire !
Têtu publie une interview choc où il se livre avec sincérité, extrait :
J'ai eu des amours hommes ...
Les femmes … me fascinent … avoir vécu une sexualité homosexuelle m'a beaucoup apporté et m'a fait comprendre justement que la sexualité ce n'était pas d'un côté l'identité féminine et de l'autre la masculine.
Ce qui me gène vraiment c'est l'idée que l'on doit choisir son camps une bonne fois pour toute.
Charles Berling n’aime pas les étiquettes, aussi bien engagé dans ses idées politiques que dans cet entretien où il parle crûment du sexe, de sodomie et de liberté.
Cette franchise en pleine promotion pour le film Propriété interdite d’Hélène Angel, alors qu’il est actuellement sur la scène du théâtre des Amandiers, à Nanterre dans la pièce Ithaque, peut lui apporter un buzz positif, mais aussi négatif vu l’état ambiant, alors, il est à saluer cet homme, qui n’a jamais fait « cache » de quoique ce soit, et dont les pages de Flash-News lui sont ouertes s'il voulait répondre à quelques questions !
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