Alors que Bwin met de coté sa rivalité avec BetClic en s'accordant avec lui à dénoncer la fiscalité trop élevée de la France, l'Autorité de régulation des jeux en ligne vient de dévoiler au magazine Le Point un détail pour le moins effarant.
"J'avoue avoir du mal à comprendre les opérateurs de paris sportifs : au moment de demander leur licence, tous ont déposé leur business plan. Or, à l'analyse, il apparait que Bwin et BetClic se plaignent, alors qu'ils sont aujourd'hui en avance sur leur tableau de marche..." Voilà les paroles déconcertantes de Jean-François Vilotte, président de l'Arjel.
Des propos qui laissent penser que Bwin et BetClic s'en sortent bien mieux qu'ils ne veulent d'admettre. Stupéfiant encore, on a récemment pu voir Stéphane Courbit (PDG de BetClic Everest Group) confier au Figaro que "la loi française est la pire d'Europe, qu'"elle ne permet pas aux opérateurs d'exister". En parallèle, Carlo Costanzia (Président-CEO de Bwin France) révèle au Figaro que "pas un seul opérateur ne devrait afficher de bénéfices cette année en France". Tous deux dénoncent une fiscalité trop lourde et réclament pour cette raison un assouplissement de la loi.
Pourquoi les deux opérateurs se plaindraient-ils autant ? Ne serait-ce pas une simple et intelligente façon d'économiser de l'argent sur leurs campagnes d'affiliation (un système permettant aux sociétés d'afficher leurs produits et services sur des sites affiliés, moyennant rémunération) ?
Par la force de la rude concurrence, les opérateurs en course n'ont pas les mains crochues et rémunèrent à bon hauteur les affiliés. Sauf Bwin et BetClic... Leurs explications ? Euh... "avec la législation française pénalisante, nous ne pouvons pas vous proposer de meilleurs rémunérations."
On ne donne que rarement notre opinion sur les billets d'actualité, mais là on commence sérieusement à se poser des questions !
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