Après un démarrage fracassant, les opérateurs de paris en ligne ont, il semblerait, du soucis à se faire. La loi de juin 2010 leur avaient d'ores et déjà imposé quelques contraintes notamment une fiscalité draconienne entrainant la baisse des côtes. La course aux agréments avaient été semée d'embuches mais, à terme, elle promettait un dénouement un peu plus serein. Cependant le parlement français en aurait décidé autrement.
Les députés espèrent donc réviser cette loi et y souscrire certaines règles encore bien plus pénible pour les sites de jeux d'argent. Ils ne sont pas au bout de leur surprise ! Le gouvernement estime que la publicité et l'incitation aux paris amplifiée par les bonus de bienvenue deviennent nocives pour les joueurs. Et tout ceci par soucis de combattre l'addiction aux jeux !
Si ce changement est véritablement mis en place, les bonus disparaitraient et l'affichage médiatique serait fortement restreint. Cet avis semble assez paradoxal quand on sait que le célèbre "ParionsWeb" appartenant à la FDJ et dont l'État est l'actionnaire majoritaire, propose depuis peu un bonus de bienvenue de 50 euros.
En outre, il faut savoir que l'argent généré par les paris en ligne permet non seulement d'alimenter les caisses de l'État mais aussi de financer les secteurs sportifs, publicitaires et médiatiques.
La question que l'on peut se poser est : le gouvernement serait-il prêt à risquer de perdre les fonds apportés par ce business florissant ? A l'heure où la caisse de l'État n'est pas au meilleur de sa forme, il semble évident que si ce revirement d'accomplie ce ne sera certainement pas pour demain.
Alors, le changement de la loi de juin 2010, info ou intox ?