Il est très difficile de lutter contre le piratage des albums avant leurs sorties, c’est indéniable. Les réseaux de Peer to Peer sont pleins de ces albums prévus initialement pour que les journalistes et critiques musicaux puissent rendre leur jugement avant la sortie de l’album. Par quel système se retrouvent-ils en téléchargement ? Journalistes P2Pistes ou mains baladeuses dans les rédactions. On a même parfois des maisons de disques qui organisent elle-même ces fuites, pour créer le buzz.
Tout ça pour vous parler de cette critique du nouvel album de Steve Lukather, “Ever changing times” qui sortira le 22 février en France, et auquel un journaliste du site Komodo Roc a attribué une note de 2,2/10.
Sévère, scandaleux direz vous au fan du Luke qui vit en moi, et qui est sur du talent énorme du guitariste de Toto… Et bien même pas, car la critique est juste. En effet, l’album que la maison de disque a fourni aux journalistes voit 9 de ses 11 titres entrecoupés toutes les 90 secondes de messages destinés à empêcher le piratage de l’album.
Difficile dans ces conditions là de juger du potentiel réel de l’oeuvre, et Komodo Rock se permet une comparaison de l’oeuvre de Léonard de Vinci souillée par un enfant de deux ans avec cet album dénaturé par ces avertissements :
“…an album that can best be described as perhaps the Mona Lisa after a 2 year old covered in chocolate has crawled all over it.”
Ok, c’est surement un peu disproportionné, je reconnais, mais cela attise encore (s’il en était besoin) mon impatience de pouvoir me ruer dans les bacs.
Par contre, pensez vous réellement que ce soit un moyen efficace de lutter contre la propagation des oeuvres piratées ?
Tags : lukather, piratage
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