Jadis, naguère, on avait eu le slim, ensuite il y a eu l'ère du BJF, c'est à dire le boyfriend jean, nous voici arrivés au temps du jeans-test ou plus communément appelé jeans-fétiche. C'est à dire le futal en denim de nos 20 ans dans lequel on a de la peine à rentrer maintenant que nous sommes arrivées à l'âge canonique de 30 ans et des poussières, mais qui nous sert de guide, un genre de baromètre de notre dressing pour nous dire si le gras du bide dépasse ou non.
Sitôt qu'on perd du poids, on se précipite dans notre armoire pour essayer le jeans-test et vérifier si nous avons retrouvé la taille de l'époque bénie où les cupcakes et les macarons n'existaient pas.
Enfin, moi je ne mange point de cupcakes, mais je ne rentre quand même pas dans mon jeans-test. Du moins, je n'arrive pas à le fermer. Pas encore.
Et on est 34 % à posséder ce fameux jeans-test. Même que selon un sondage effectué par la société OpinionWay auprès de 1101 femmes majeurs en Hexagone, près de la moitié d'entre elles possèdent ce vêtement depuis plus longtemps que le logement dans lequel elles vivent. Un bail.
Mais selon ce même sondage, réalisé en décembre 2010, les Françaises préfèrent rentrer dans ce jeans-étalon que de passer une soirée avec Georges Clooney (41%) ou de devenir riche et célèbre (27%).
N'importe quoi elles.
Personnellement, je préfère passer une soirée avec le roi de la capsule caféinée, bien que Saint-Pierre soit plus mon genre ou encore devenir riche et célèbre. Et tant pis pour le jeans-fétiche, je mets une robe. Avec tout le fric que je posséderais, je me ferais liposucer et à moi tous les jeans du monde.
Je dis ça, je dis rien.
Jeu de briques
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Pacman
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