Le divin », Napoléon s’en est toujours à peu près intéressé autant que d’une guigne ou d’une prune pourrie.
C’est un réaliste.
Ce Jésus qui n’a probablement jamais existé, dira l’empereur. Et il complète sa pensée devant Roederer : « ma politique religieuse est simple ; mahométan au Caire, papiste en Italie et en France, si je gouvernais un état juif, je commencerai par rétablir le temple de Salomon. »
Cipriani qui faisait partie de l’entourage de l’empereur à Sainte-Hélène a dit de Napoléon « je ne crois pas en Dieu, car s’il existait, il n’aurait pas laissé vivre un homme qui a fait tuer tant de millions d’êtres. »
Et à La Fayette, il dira : « Je mettrai les prêtres encore plus bas que vous ne les avez laissés avec votre Constitution civile. Sous moi, un évêque se trouvera honoré de dîner chez le Préfet. »
En 1800, Napoléon, s’en ouvre à Roederer, il est assuré que « S’il n’est pas le maître des prêtres, le gouvernement à tout à craindre d’eux…Grosse erreur, celle des gens qui disent : les prêtres ? Il n’y a pas à s’en occuper. C’est comme si l’on disait : voilà des individus avec des torches allumées, qui rôdent autour de la maison, laissez-les faire. Absurde.»
A Sainte-Hélène, Napoléon dira de la religion : « Quel levier ! Quel levier d’influence sur le reste du monde ! j’aurais fait du pape une idole.il fût demeuré près de moi. Paris fût devenu la capitale du monde chrétien et j’aurais dirigé le monde chrétien et j’aurais dirigé le monde religieux aussi bien que le monde politique. »
Napoléon n’autorisa que 3 congrégations d’hommes : les lazaristes, les missions étrangères (sans doute pour espionner, le cas échéant) et celle du Saint-Esprit. Et comme corporation enseignante : les frères des Ecoles Chrétiennes. (en aucun cas les Jésuites).
En décembre 1796, il proclame à Modène : « je suis l’ennemi juré des scélérats, des anarchistes. Je ferai fusiller ceux qui troublent l’état social et qui sont l’opprobre et le malheur du monde. »
Napoléon fit un catéchisme catholique,…composé de nombreux articles dédiés tout à sa vénération.